Annoncé par Ubisoft lors du Summer Game Fest en juin dernier, Prince of Persia : The Lost Crown est le premier jeu inédit de la licence Prince of Persia depuis Les Sables oubliés, il y a 14 ans déjà !
Quels mystères attendent d’être découverts dans l’univers de Prince of Persia : The Lost Crown ?
Sommaire
Pour ce grand retour, on a du sang neuf ! Exit le Prince de la trilogie des sables du temps. Ici, on incarne Sargon, le plus jeune membre des Immortels, un groupe de sept guerriers redoutables dont la mission est de protéger la Perse de ses envahisseurs. Alors que tous fêtent joyeusement une victoire, le prince Ghassan se fait soudainement enlever par une des Immortels. La poursuite est lancée et va mener tout ce petit monde au mont Qaf et son ancienne cité, un endroit mystique où l’espace et le temps sont chamboulés. En plus de découvrir les raisons de l’enlèvement du prince, il s’agira également d’une quête pour lever le voile sur les mystères qui régissent les lieux.
Sans entrer dans les détails, c’est bien le côté histoire qui m’a le plus déçu. La narration est très éparse et les personnages relativement classiques, si bien qu’on a du mal à vraiment les distinguer d’autres protagonistes de jeu. Heureusement que le côté gameplay rattrape le tout et envoie du lourd.
Comment harmoniser exploration, combats et personnalisation ?
Plongez dans l’exploration captivante d’un Metroidvania
Tout d’abord, l’exploration. Ce qui avait étonné lors de l’annonce de Prince of Persia : The Lost Crown, c’est d’un côté, le design de son protagoniste, et de l’autre, son orientation metroidvania. Sargon évolue en side-scrolling et on a toutes les mécaniques du genre. La découverte d’une zone est rarement complète dès le premier passage, et il faudra revenir avec de nouveaux pouvoirs pour accéder à des zones jusqu’alors inaccessibles.
Point important à ce sujet : dès le début du jeu, on choisit un mode d’exploration, l’un plus libre, l’autre plus linéaire, cela influant sur la quantité d’indications sur la carte. De plus, tant que vous avez des fragments de mémoire, vous pouvez prendre un screenshot qui apparaîtra sur la carte. Une fonctionnalité très rapidement appréciable dans un metroidvania où on a vite fait d’oublier ce coffre inaccessible dans la toute première zone. D’autres détails comme des bourrasques dorées viennent fluidifier l’expérience en indiquant la direction du prochain arbre Wak-wak qui font office de points de sauvegarde.
Pour en revenir à l’exploration, on alterne rapidement entre énigme, parcours d’obstacles divers, tout cela aidé par des pouvoirs du Symorg, en gros, des pouvoirs du temps, qui se débloquent progressivement. II n’y a finalement que très peu de temps mort, car le tout est ponctué d’affrontements. Et justement, parlons-en de ces combats.
Maîtrisez l’art du combat à deux lames avec Sargon
Sargon est un combattant hors pair maîtrisant le combat avec une épée dans chaque main. En plus de ça, le héros est agile. Cela se retranscrit dans un style très vif aussi efficace au sol qu’en l’air. Tant que Sargon ne se fait pas toucher, chaque attaque fait monter une jauge d’Athra qui, une fois remplie, permet de déclencher des attaques spéciales spectaculaires. Notez cependant que le mapping par défaut des boutons fera que vous vous retrouverez parfois à les déclencher sans faire exprès.
Dernier point contribuant au dynamisme des affrontements, l’esquive et surtout la parade sont récompensés avec le bon timing. Une parade parfaite donne comme d’habitude un avantage non négligeable. Mais surtout, lorsque vous parez correctement une attaque durant laquelle l’ennemi brille en jaune, vous déclenchez une riposte sous forme de petite cinématique, une mise en scène stylée qui change d’un ennemi à l’autre.
Une personnalisation de personnage complète ?
Côté personnalisation, c’est peut-être là où le bât blesse. J’ai été un peu déçu par le peu d’armes disponibles à savoir trois, ou plutôt deux et demi vu que l’arc se transforme en chakram au besoin. À côté de ça, vous disposez d’un système de talismans apportant des effets passifs divers, tout cela étant améliorable à la forge. Et il y en a beaucoup, de quoi s’adapter en fonction de ses habitudes de gameplay
Comment se présente Prince of Persia : The Lost Crown visuellement ?
Graphiquement, le jeu s’en sort plutôt bien. On a une fluidité exemplaire peu importe la situation. Avec des effets visuels variés, esthétiquement Prince of Persia : The Lost Crown est très agréable à l’œil. Les types d’ennemis sont nombreux et les biomes, bien que classiques, ont chacun leur personnalité. Par contre, si on se penche un peu sur certaines textures ou sur le visage des personnages pendant les cinématiques, le jeu ne fait pas forcément honneur aux consoles récentes. Mais sincèrement, dans le feu de l’action, ces détails se font rapidement oublier.
Une aventure riche, mais quels mystères restent-ils à dévoiler ?
Même en finissant le jeu, vous n’aurez probablement pas terminé d’explorer les moindres recoins du Mont Qaf. Le jeu dispose d’une belle quantité de contenus optionnels. Barre de vie, attaque d’Athra, amulettes, matériel d’amélioration pour la forge sont disséminés dans le monde et ne demandent qu’à être trouvés. En fonction de votre style de jeu, on planche en moyenne sur une vingtaine d’heures sans forcément avoir trouvé la totalité des collectibles, ce qui est plus qu’honorable.
Prince of Persia – The Lost Crown, une épopée qui ravira les joueurs de tous horizons.
En résumé, avec Prince of Persia : The Lost Crown, Ubisoft nous offre un metroidvania nerveux enrobé de couleurs chatoyantes en ce début d’année. Alors certes, si on veut chipoter, on peut parler des points de téléportation pas idéalement situés, des personnages somme toute assez classiques et du peu d’armes utilisables. Malgré tout, le gameplay reste extrêmement satisfaisant : C’est très simple, je n’ai pas lâché le jeu à partir du moment où je l’ai commencé. Il propose suffisamment de technique pour les amateurs de défi, surtout en mode difficile et promet plusieurs dizaines d’heures d’exploration pour accomplir le 100%. Grâce à ses options d’accessibilité, vous pouvez même aller jusqu’à zapper des phases de plate-forme. Bref, une valeur sûre à mettre entre les mains de tout type de joueur !
Pour rappel, Prince of Persia : The Lost Crown est disponible sur PC et toutes les consoles de salon.