Manic Mechanics - Cover

[TEST] Manic Mechanics

Manic Mechanics est un soft dans lequel vous devez tout faire pour devenir le roi de la casse. Cependant, inutile ici de remettre votre tee-shirt jaune moulant avec la virgule inversée et votre baggy noir extralarge.
En effet, Manic Mechanics n’est pas l’adaptation de Brice de Nice en jeu vidéo, mais un party game où vous devrez préparer des pièces de carrosserie ou de mécanique afin de retaper à neuf des épaves.
Manic Mechanics - Personnage introduit l'histoire

Jeu : Manic Mechanics Genre : Party Game Studio : 4J Studios Editeur : 4J Studios Date de sortie : 13 juillet 2023 Plateformes : Playstation 4/ Playstation 5/ Steam/ Nintendo Switch/ XBox Series PEGI 03 Prix conseillé : 22,99€ multijoueurs (1-4) Testé sur : Switch (Clé fournie par l’éditeur)

Pour comprendre ce qu’est Manic Mechanics, imaginez simplement Overcooked à la sauce mécanos. Pourtant, bien que les deux softs se ressemblent dans leur esthétique “cartoonesque” ainsi que dans leur gameplay, Manic Mechanics a un petit quelque chose en plus. Une touche d’originalité qui le rend tout de suite accrocheur.

Manic Mechanics - Réparation d'une première épave
Réparation d’une première épave

Une prise en main intuitive


Ce qui fait le charme de Manic Mechanics, c’est sa prise en main quasi immédiate. Que ce soit à bord de votre petit bolide sur la carte de l’île d’Octane où dans les niveaux, quelques minutes suffiront pour gérer votre personnage.
Deux boutons sont utilisés lors de vos promenades, un pour accélérer et le deuxième pour klaxonner. Avouez que 4J Studios pouvait difficilement faire plus simple.
Quant aux mini jeux, les choses se compliquent à peine. Vous disposerez d’une touche pour saisir des objets sur un tapis roulant et les poser sur les ateliers afin de les préparer. Une autre vous servira à faire les actions nécessaires aux diverses réparations. Enfin, un bouton sert à courir et un autre à lancer les pièces mécaniques, une fois prêtes, sur les véhicules pour les réparer.
À noter, que chaque petit atelier à sa petite manipulation afin de modifier les pièces récupérées sur le tapis roulant. Ainsi, la station de gonflage des pneus vous imposera de tapoter le bouton d’action pour faire monter une aiguille dans la zone verte d’une jauge. Pour la peinture, vous devrez maintenir la touche d’action et amener l’aiguille soit sur la gauche ou la droite avec la manette jusqu’à la fameuse zone verte, etc.

Un mode solo beaucoup trop court


Même s’il est de notoriété publique que ce genre de jeu est développé principalement pour le multi-joueurs, il est dommage de voir à quel point le mode story est réduit à peau de chagrin.
Alors, certes, le studio a pris la peine de créer un scénario (même si celui-ci ne vole pas très haut), mais cinq niveaux coupés en cinq arènes… c’est beaucoup trop peu. Il vous faudra compter entre 5 et 6 heures pour finir le jeu, succès complètement débloqués y compris.
Cependant, rendons à César ce qui lui appartient, la difficulté est extrêmement bien dosée. Chaque niveau apporte son lot de nouveautés (des pièces mécaniques inédites, de nouveaux ateliers…). Dès lors, la première arène sert toujours de didacticiel avec une difficulté très faible, puis les ennuis montent lentement jusqu’au boss de fin.
Des boss qui n’hésiteront pas à vous mettre des bâtons dans les roues (humour de mécano) en inversant constamment les ateliers de réparation, en balançant des taches au sol, vous faisant ainsi glisser si vous courrez dessus…
De toute façon, le soft est pensé pour.

Et le mode multijoueurs dans tout ça ?


Alors, si le mode story ne va pas vous maintenir des semaines devant votre écran, le multi, lui, va vous réconcilier avec Manic Mechanics.
De deux à quatre, avec seulement deux paires de manettes sur la Switch, vous allez vous affronter ou coopérer, dans cinq épreuves développées spécialement pour ce mode.
Ainsi, vous pourrez affronter par exemple des fantômes au comportement très proche de ceux d’un jeu avec un certain plombier, un kraken surexcité… De quoi souder ou détruire des amitiés.

Un character design travaillé


La vraie force de Manic Mechanic, ce sont ses personnages, tous plus originaux les uns que les autres. Vous pourrez incarner, un bonhomme pain d’épices, un vampire, un singe, un mannequin de crash test…
Bien sûr, plus vous réaliserez de succès, plus vous débloquerez de personnages, ce qui augmentera de quelques minutes la durée de vie du soft.

Conclusion


Il y a des jeux qui ne paient pas de mine et qui pourtant s’avèrent être des petites perles. C’est le cas de Manic Mechanics. Avec une prise en main des plus intuitives, un character design fun et dans l’air du temps et un mode multi aussi drôle que prenant, le soft de 4J Studios à tout plus plaire… ou plutôt presque tout pour plaire. En effet, à ce concert de louanges vient se heurter un mode solo beaucoup trop facile et court pour retenir l’attention des joueurs. Reste tout de même un excellent jeu pour s’amuser entre amis.

Graphismes
7
Bande son
7
Mode multi-joueurs
8
Gameplay
9
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Les +
Une prise en main intuitive
Des personnages originaux
Un mode multi-joueurs addictif
Les -
Une durée de vie très faible en solo
7.8