Goldorak – Le Festin des Loups est le jeu francophone le plus attendu de cette fin d’année 2023. Il y a beaucoup de gamers et gameuses qui ont dépassé la trentaine, voire la quarantaine, et nous sommes beaucoup à être nostalgiques des souvenirs de notre enfance. Goldorak fait grandement partie d’eux, j’ai d’excellents souvenirs d’épisodes partagés avec mon cousin pendant que notre grand-mère préparait le repas. Donc grosse dose de nostalgie aux manettes du robot le plus connu de la planète.
La nostalgie au bout du pixel
Sommaire
L’histoire
Véga attaque et étend son empire extraterrestre. Il jette son dévolu sur la planète Euphor qui n’est autre que celle où vit Duke le prince. Il ne peut malheureusement pas combattre cette armée démesurée seul et abandonne à contrecœur sa planète bien aimée. À bord de Goldorak, il fuit grâce au Dizer et arrive sur Terre. Il est alors recueilli par Procyon qui l’adopte comme son fils et le renomme Actarus.
Nous le retrouvons guitare en main à l’ombre d’un sapin, dans la ferme voisine de Rigel où il travaille sous son identité secrète.
Il est vite rejoint par Alcor qui est un peu son rival au début, pour finalement devenir son ami et son précieux allié en combat. Les forces de Véga ont établi une base sur la face cachée de la lune, deux ans après l’arrivée d’Actarus sur Terre. Et comptent bien s’emparer de la Terre. Pour le Prince d’Euphor, il est inimaginable de laisser sa planète d’adoption subir le même sort. Toujours sous son identité secrète, il sort Goldorak de son repos, caché sous la base de recherche de son père.
Vous voilà enfin aux commandes de Goldorak !
Goldorak – Le Festin des Loups est-il fidèle aux souvenirs de notre enfance ?
Des ovnis et des groupes de robots qui font des rondes. Des engins immenses qui commencent à creuser la terre et à recréer des usines de robots, il faut arrêter tout ça ! En explorant, vous trouverez des ressources très utiles à l’amélioration de Goldorak et débloquer tous ses coups spéciaux. Ils y sont tous ! Et sont parfaitement utilisables en combats. Vous pourrez aussi débloquer le coup fatal à la Astérohache si vous avez assez de ressources.
Un de vos alliés se trouve sur la map pour que vous puissiez vous améliorer après avoir fait un tour des ressources. Super utile et excellente idée d’améliorer la puissance de ses armes juste avant un combat avec un golgoth. J’en ai personnellement usé et abusé.
Le jeu ne propose pas de changement de difficulté. Mais on voit clairement une différence de niveau lorsque les coups spéciaux de Goldorak ne sont pas améliorés. J’ai dû recommencer plusieurs fois les combats de la seconde map. Heureusement que seules les missions sont réinitialisées. Les ressources que vous avez débloquées et les lieux que vous avez visités sont, eux, tous sauvegardés.
Comment on se sent aux manettes de Goldorak ?
Dans les animations et les ambiances sonores, on sent que Goldorak pèse sont poids. Il est lourd, il soulève de la poussière. Pourtant, en maniabilité, il est d’une légèreté incroyable. Le gameplay est fait pour que les combats soient très fluides.
On évite les coups ennemis, et on en donne en retour. On use des coups spéciaux et on se remet sur la défense en esquivant le plus possible les attaques ennemies.
Les maps ont l’air immenses et pourtant à bord de Goldorak, on a vite fait de la relier de bout en bout pour chercher des ressources dans tous les recoins. Vous aurez aussi des collectibles à récupérer pour des personnages secondaires, qui vous pousseront à explorer vraiment les moindres recoins, voir à y revenir grâce aux antennes qui pourront vous faire poper d’une map à l’autre très facilement.
Pas grand-chose à se mettre sous la dent niveau quêtes secondaires. On n’a pas le temps de s’éparpiller et je dois dire que ça change un peu des mondes ouverts qui abusent des quêtes et des sous-quêtes. On est là pour combattre les forces de Véga et rien d’autres ! Heureusement, un peu de challenge et des missions aussi découvertes au hasard de vos recherches se déclenchent, directement liées à la mission en cours.
Le but principal de la création du jeu était de respecter l’histoire d’origine et d’être fidèle à l’univers. Bien sûr, la mission est totalement réussie de ce point de vue. Lorsqu’on est à bord de Goldorak tout est en 3D, et cela ne dénature même pas les origines du jeu. Tout est plaisant, et le gameplay est tellement facile que je ne pensais pas explorer autant les terres.
Vole petit robot !
Je vous ai dévoilé les sensations aux commandes de Goldorak, mais n’oublions pas le Dizer / Spazer qui permet à Goldorak de voler ! Parfois il vous arrivera d’arriver sur un territoire en volant et surtout en détruisant les forces aériennes de l’ennemi. Sortez vos Mégavolt et vos Missiles Gamma pour détruire les ovnis qui viennent vous attaquer et les bombardeurs qui sont positionnés aux bords des falaises et des endroits stratégiques. Le vol est guidé, mais vous devrez tout de même diriger Goldorak pour ne pas prendre trop de dégâts à cause de l’environnement.
Je ne spoilerais pas plus, mais sachez que vos aventures dans les airs, ne s’arrêtent pas là !
Graphismes et musiques tout y est
Contrairement au gameplay à bord de Goldorak, les phases de dialogues sont, elles, complètement en 2D et sans animations. Le dessin des personnages est très fidèle au dessin animé de notre enfance, autant j’avais oublié les noms, autant les têtes des personnages et leurs habits me sont revenus en mémoire au fur et à mesure. J’aurais aimé quand même un peu d’animation. Il y a quelques choix de dialogues sans grandes conséquences.
L’ambiance sonore dès le début nous replonge dans l’univers et les musiques lors des combats ou des phases plus calmes sont parfaitement reconnaissables et appréciables. Elles se fondent parfaitement dans les phases de gameplay des plus calmes aux plus dynamiques.
Est-qu’on se met à table pour Goldorak – Le Festin des Loups ?
