Moving Out 2 revient pour encore plus de fun et de déjanté ! Du nouveau gameplay, encore plus de niveaux, beaucoup d’humour, je n’ai pas lâché le jeu du début à la fin !
Moving Out 2, ça F.A.R.T
Sommaire
Le deal est simple dans Moving Out : votre patron vous appelle pour déménager des maisons de clients. Vous avez un nombre donné d’objets à apporter au camion dans un temps imparti. Vous pouvez deviner quelques défis supplémentaires à faire. Ils seront, de toute façon, dévoilés en fin de partie si vous validez le niveau. Déménagez en solo ou jusqu’à 4 en coop ou en ligne et enchainez les niveaux.
Moving Out 2 pourrait se découper en deux parties pour rendre l’explication plus facile. La première partie est une reprise des bases dU gameplay avec le premier opus. Une équipe de déménageurs ravagée, un patron peu regardant et les déménagements s’enchaînent. Bien qu’on découvre tout de suite un travail pour que le deuxième titre ne soit pas une redite, le parcours est quasiment le même que sur le premier opus.
Soudain, tout s’accélère et nous voilà dans des dimensions parallèles pour une raison que je ne spoilerai pas ici.
Tout de suite, on fait face à une explosion de gameplay et de mini-jeux créatifs et qui se marient parfaitement avec le gameplay de base du jeu.
On entre dans un feu d’artifice de couleurs, de décors incroyables jusqu’aux moindres détails et de créativité dont je ne soupçonnais rien.
Moving Out 2, un feu d’artifice
14 heures de jeu non-stop, où je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. À relever des défis, à recommencer des niveaux pour avoir plus d’étoiles. Comme avec Overcooked, même si Moving Out 2 laisse plus de possibilité d’atteindre les étoiles sans recommencer cent fois le même jeu, vous devrez débloquer des zones en ayant un certain niveau et donc d’étoiles correspondantes. Dans Moving Out 2, il y a une multitude de niveaux dans des univers différents et hyper variés. Pas un seul niveau ne se ressemble.
L’innovation de Moving Out 2 va jusqu’à changer le principe de base qui est le déménagement. Vous aménagerez aussi. Ça n’a l’air de rien comme ça, mais c’est tellement bien pensé que c’est une toute autre façon de réfléchir et de s’organiser pour faire le meilleur temps possible. Sans compter les défis bien sûr. J’ai réellement pris plaisir à refaire certains niveaux, parfois 3 ou 4 fois d’affilée pour débloquer tous les défis et les étoiles même si finalement, je n’y étais pas forcée.
C’est une véritable balade entre plusieurs mondes qui sont pensés complètement différemment. Il y a de l’humour partout, chaque monde à ses propres références. Visuellement, pas un niveau ne se ressemble, même s’ils sont dans le même monde. Il y a une multitude de niveaux. En termes de chiffres, je ne saurais pas dire combien de plus que le premier jeu. En jouant, on en prend vraiment plein les yeux. Le jeu regorge de surprises, il est vraiment impossible de s’ennuyer même en solo tant le jeu nous amène de façon très ludique à droite et à gauche.
Il faudra fouiller un peu sur chaque map pour découvrir quelques persos et skins en plus, à part ça le jeu est très intuitif et pas une seule fois, vous ne serez perdu·es.
Ambiance sonore
Au niveau des musiques et surtout en party game, j’ai tendance à ne plus en pouvoir des musiques redondantes. Dans Moving Out 2, je me suis surprise à fredonner les musiques et c’est vraiment pas de moi ! Les musiques ne sont pas du tout intrusives ni stressantes en jeu. Elles accompagnent parfaitement les niveaux et les différents mondes et sont d’une justesse incroyable. Elles sont même, je lâche le mot : agréables. C’est très rare que je dise ça d’un jeu, car même si je baisse les musiques la plupart du temps au bout d’un moment, sur Moving Out 2, je n’ai jamais eu à le faire. Un sans-faute sur la musique qui est parfaite avec l’univers créé sur le jeu.
Le gameplay
Même si j’en ai déjà un peu parlé au-dessus, je voulais mettre un réel point d’honneur sur le gameplay de ce second opus. Il est innovant en plus d’être créatif et colle parfaitement à l’univers. Chaque monde à une thématique et les jeux ont été créés autour d’elle.
Tout est cohérent, même si en y rejouant, je pense maintenant que je verrai des similitudes, sur la découverte le jeu ne m’a laissé que de merveilleuses impressions d’innovations constantes.
Il y a en plus des mini-jeux qui ne sont pas forcément reliés à un univers, ce sont des bonus que vous débloquerez. D’autres jeux sont aussi à découvrir où il faudra réaliser un parcours du combattant tout en trimbalant un canapé pour le livrer jusqu’au camion.
Si vous avez quelques problèmes de tendinite, en comparaison, là où des heures de jeux d’affilées sur God of War et Dredge m’ont obligée à prendre quelques jours de repos, Moving out 2, lui, ne m’a laissé aucune séquelle. Et pourtant je sortais d’une crise de tendinite aux deux bras. Le gameplay est donc assez léger pour ne pas solliciter constamment vos doigts. Les jeux sont de courte durée, jusqu’à 10 minutes maximum. Et même si pour ma part, je n’ai pas été très prudente en jouant 14 heures sans pause, je n’ai eu aucune douleur à la fin du test.
Du fun partout
Encore une thématique où le jeu fait un sans-faute et où on peut voir toute la cohérence du travail d’équipe qu’il y a eu sur ce jeu : l’humour. Il se voit au premier abord avec le design des personnages, tous plus fous les uns que les autres. Ensuite dans les dialogues bien sûr. Où déjà le un avait un bon niveau, sur celui-là, on atteint parfois des sommets. Le jeu ne se prend tellement pas au sérieux que les dialoguistes se critiquent eux-mêmes en parlant « du manque d’idée des dialoguistes », le quatrième mur est clairement brisé tout comme un personnage en parle. Nous sommes constamment sollicités par l’humour.
Ne parlons pas du gameplay et de la résultante de chaque effort qui m’a inspiré le titre de ce test. Qui, mine de rien, est un bon moyen de savoir que votre personnage va au bout de lui-même.
Et encore une fois, les musiques s’accordent parfaitement avec l’univers du jeu. Elles sont entrainantes et joyeuses tout en étant relaxantes pour certaines. Elles sont d’une justesse incroyable pour chaque monde.
Sans oublier bien sûr la traduction française qui est aussi une pépite. Pas une seule fausse note.
En conclusion
Moving Out 2 est une vraie pépite en termes de party game. Je suis assez fana du genre et même seule, je n’ai pas lâché le jeu. J’ai mis 14h pour en venir à bout, sans le finir à 100%. C’est un vrai divertissement pour les plus déjantés d’entre vous. Il faut aimer un peu de challenge, même si le mode aide ravira les moins habitué·es. Pour les plus acharné·es, pour venir à bout du 100% vous pourrez rajouter des heures en essayant de relever le challenge du jeu sans aide. Si vous découvrez le jeu, vous pouvez commencer par Moving Out 2 sans problème, mais si vous souhaitez absolument jouer aussi au premier, je vous conseille d’y jouer avant. Sinon, vous le trouverez bien fade après le deuxième opus qui est clairement une bombe artistique.