The Almost Gone, raconte la vie d’une jeune fille coincée entre la vie et la mort. Elle doit explorer son environnement pour démêler la sombre et poignante vérité sur sa mort. De dioramas en dioramas aux graphismes soignés, vous pourrez cliquer sur l’environnement pour en découvrir les secrets cachés et lire la multitude de pensées dévoilées scènes après scènes.
PlaydigiousDate de sortie : 25 juin 2020 Plateformes : PC, Nintendo Switch et mobileAge : 16+ Prix conseillé : 14,99€ et 6,99€joué sur :Nintendo Switch
The Almost Gone, que d’interrogations
Sommaire
Entre la vie et la mort, isolée et seule, vous devez démêler les vérités poignantes qui ont conduit à votre destin. Creusez sous les façades et les intérieurs magnifiquement rendus d’un mode de vie banlieusard ordinaire pour découvrir un récit contemporain conçu par un auteur primé.
De votre propre maison aux rues sinistrement désertes, des beaux immeubles d’habitation aux hôpitaux abandonnés, vous devez rechercher des indices et le chemin à suivre. Chaque nouvelle révélation vous fait faire un pas de plus vers la compréhension et vers les personnes et les lieux qui vous ont entouré, dans votre trop courte vie.
Honnêtement, sans ce synopsis, il serait très difficile de comprendre au début du jeu qui on est et ce que l’on doit découvrir. Il y a des choses assez flippantes qui se dégagent de portes, de télés, de magnétoscopes activés… et on sent que quelque chose ne va pas, quelque chose de malsain, de pas clair. Qui sommes-nous ? on le découvre en lisant quelques notes par-ci par-là, en parcourant les pièces de la maison, puis le voisinage alentour, d’autres habitations… au fil de l’eau et des exploration, le puzzle rassemble des pièces utiles, mais finalement, que s’est-il vraiment passé ?
Je pense sincèrement que The Almost Gone est des histoires, peut importe le support mais ça se trouve très souvent en film, où il faut rejouer pour comprendre vraiment toutes les subtilités et saisir tous les détails du jeu.
Dans The Almost Gone, les défis sont aussi les énigmes, donc on va plus se focaliser dessus dans un premier temps que vraiment faire attention au background du jeu. Les niveaux gagnent en difficulté, il devient très vite un vrai labyrinthe. J’ai eu la chance de jouer avec des amis, à 3 cerveaux on a résolu assez vite les énigmes mais seule, il est fort probable que j’aurai du prendre des notes pour ne pas me perdre.
Le labyrinthe sans Pan
Sur deux côtés des dioramas, parfois jusqu’à trois, vous verrez des flèches qui symbolisent la possibilité de se déplacer dans telle ou telle direction pour accéder à de nouvelles pièces. Attention très vite vous pouvez vous perdre. N’hésitez pas à prendre des notes ou bien à enchaîner le niveau pour que ce soit frais dans votre esprit, au risque de vous perdre et de vous dégoûter du jeu par le temps perdu.
Des énigmes moins énigmatiques que l’histoire
Certains objets à trouver, d’autres à assembler ou à découvrir qui sont la clé pour avancer. Les énigmes sont très accessibles, il suffit de bien ouvrir les yeux, aimer fouiller et cliquer et tel un escape game à rallonge vous trouverez toujours assez logiquement la sortie. Si vous aimez chercher un petit peu, avoir des énigmes toujours à la résolution logique et ne pas vous prendre la tête The Almost Gone est le jeu qu’il faut avoir.
Les graphismes sont très épurés pour donner la part belle aux énigmes, il sont dosés aux petits oignons, sont sublimes à l’œil pour garder un aspect contemplatif au jeu et malgré tout revenir à chaque fois aux détails qui nous feront avancer dans l’histoire. Certaines pièces sont plus chargées que les autres, mais sans être fouillis ou en overdose complet d’objets, le jeu nous permet de buter quelques secondes sur des objets qui semblent avoir un intérêt mais qui n’en n’ont pas.
Le couleurs pastels et les vectos flat, donnent un aspect pur et clair, là où l’histoire complexe, difficile et très sombre aurait pu donner des graphismes du même goût. Le tranchant de graphismes clairs et lynchés est parfaitement choisi pour contre balancer l’angoisse et la sévérité de l’histoire au fur et à mesure que nous nous y enfonçons.
Les moins
Là où les graphismes apportent un équilibre, la musique le plombe complètement. Pas dérangeante au début, elle devient très présente lorsqu’on avance dans le jeu et elle devient même oppressante jusqu’à ce que j’en arrive à la couper. Je ne me focalisais plus que sur la musique et j’en perdais ma concentration sur le jeu. Elle fait son effet c’est sûr mais c’était trop pour moi où à un moment le jeu nous met la pression lui aussi.
Autre chose assez dommage pour le jeu, avant chaque chapitre il y a une phrase écrite en une typo style écrite à la main. Si votre écran est trop loin, elle sera malheureusement illisible, beaucoup trop petite pour ce style de typo, même s’il n’y a qu’une phrase, il aurait été mieux d’agrandir la taille.
Le reste des textes n’a pas le même problèmes, la typo est plus classique mais très lisible même de son fauteuil à l’autre bout de la pièce.
Une énigme pastelle
Pour 6-7h de jeu sans trop de difficulté, The Almost Gone est à posséder dans la catégorie des jeux indé originaux et énigmatiques.