Le voilà enfin le troisième opus de la franchise Voice of Cards créé par Yoko Taro ! The Beasts of Burden revient sur le devant de la scène. Je dois dire que je l’attendais celui-là. J’avais un peu un sentiment mitigé. J’avais adoré le premier opus, puis moins l’histoire du second qui était pourtant très prometteur. Ce troisième opus, c’est un peu comme quand vous gagnez la première partie de carte et perdez la seconde. Il faut forcément faire la belle pour savoir qui est le vainqueur et c’est ce qu’on va savoir tout de suite !
Voice of Cards: The Beasts of Burden – Un monde caché
Sommaire
Complètement sonnée par cette perte, elle n’a plus la force de se battre. C’est alors qu’un garçon mystérieux apparut soudain.
Alphée devait-elle vraiment le suivre ? De toute façon, elle avait déjà perdu le sens de sa vie et il lui était impossible pour elle de réfléchir. Il amena la gardienne à la surface. Pour la première fois de sa vie, elle quittait les souterrains.
Alphée va découvrir le monde en faisant ce long et périlleux voyage afin d’obtenir quelque chose d’irremplaçable. Et exécuter sa vengeance.
Voice of Cards: The Beasts of Burden – un peu de neuf !
Les nouveautés ne s’arrêtent pas là puisque le gameplay change quelque peu. Si vous avez déjà joué aux Final Fantasy ou autres Persona, vous connaissez déjà le principe de rallier les monstres battus à votre cause. C’est aussi possible dans Voice of Cards: The Beasts of Burden. Vous avez la possibilité d’emprisonner les monstres dans des cartes pour les utiliser ensuite dans votre deck de combat moyennant quelques gemmes.
Cela relève complètement l’intérêt de se taper tous les petits combats, pour pexer, mais aussi pour pouvoir affronter d’autres monstres plus costauds et de les capturer. Attention, il est fort possible que vous soyez atteint de collectionnite aiguë ! Surtout que les monstres ont différents niveaux de valeur allant de 1 à 5 étoiles pour les monstres de qualité supérieure.
De nouveaux paysages
Bien sûr, c’était déjà le cas pour Voice of Cards:The Isle Dragon Roars et Voice of Cards:The Forsaken Maiden, les paysages changeaient entre le premier et le second opus. Il en va de même pour ce troisième opus. J’avais grandement apprécié de parcourir les mers sur un bateau qui ne payait pas de mine dans The Forsaken Maiden, mais je dois dire que dans The Beasts of Burden, on est face à plus de variété de paysages. C’est un véritable voyage, il faut aller chercher les monstres jusque dans leur tanière et ils n’habitent pas à côté !
Il faut bien sûr écumer les maps pour retourner toutes les cartes et les combats sont encore plus nombreux que jamais.
Franchement devant la difficulté de certains boss, autant prendre de l’xp et pas qu’un peu !
Les maps sont immenses. Les monstres sont souvent cachés dans des bâtiments en ruine de plusieurs étages. Il ne faut donc pas avoir la flemme de tout explorer de fond en comble ! Les coffres à trésors y sont aussi plus nombreux, j’ai l’impression. Ainsi que les récompenses. On peut être bien stuffé assez rapidement.
Les combats sont nombreux, mais vraiment pas difficiles pour la plupart. Même si vous aurez rapidement du 100PV à battre, cela ne relèvera pas d’un challenge incroyable. Il suffit de bien faire tous les combats et explorer dès le départ.
Certaines map seront parsemées de quelques énigmes, pour le coup vraiment pas difficiles ! Mais ça rajoute un peu d’occupation en plus des combats.
Bestiaire et personnages
Si vous avez joué aux 2 premiers opus, vous reconnaitrez certains monstres, ils sont un peu les piliers de Voice of Cards, et on les retrouve comme de vieux amis, ou presque.
Il y a beaucoup de nouveaux monstres, ils ne sont pas là pour boucher les trous, ils font complètement sens. Il y a autant de boss que de « petits » monstres adaptés aux nouveaux environnements.
Les personnages humains aussi ont leur pilier. Il y a des protagonistes différents bien entendus, pour les personnages principaux de l’histoire et les PNJ.
Pour un troisième opus, les nouveautés sont bel et bien au rendez-vous, un vrai régal !
Attention Spoil
Pour ce paragraphe, je vais un peu spoiler quelques passages, c’est aussi un prétexte pour afficher certains screenshots du jeu avec d’autres personnages qui arrivent vite dans l’histoire, mais qui pourraient en dire trop pour les personnes qui préfèrent avoir la surprise tout du long.
Honnêtement, l’histoire de Voice of Cards: The Beasts of Burden est celle que j’ai préférée, de loin. Des personnages frais, ambigus, mais tellement touchants lorsqu’on comprend leur histoire. Une nouvelle histoire, bien sûr, on parle très tôt de vengeance, mais elle va clairement au-delà !
Il y a un peu moins d’humour, mais c’est tout de même une histoire beaucoup plus mature, de personnages qui savent ce qu’ils font et pourquoi. Un lien est créé entre eux au fil des aventures, un lien assez fort pour leur permettre d’aller au-delà des apparences quand ils en sauront plus l’un sur l’autre.
Alors Voice of Cards: The Beasts of Burden, une vraie nouveauté ?
La réponse est un grand oui, et d’ailleurs, il devient tout de suite mon préféré des trois opus. Tout est frais (même dans le désert) ! Les nouveautés arrivent les unes après les autres à point nommé et elles redonnent une réelle fraîcheur à la franchise. Même si les maps sont beaucoup plus fournies, il est recommandé de les fouiller à fond pour avoir le niveau face à des boss plus nombreux.
Avec le second plus gros boss j’ai failli avoir une mauvaise surprise, alors que j’écume les maps de fond en comble. Peut-être que j’abuse un peu trop du déplacement rapide cependant.
Bref, ne restez pas sur vos acquis, Voice of Cards: The Beasts of Burden apporte son lot de nouveautés et passe largement devant les autres pour moi.