Être à la tête d’un empire dans les années 20 ça vous dit ? Jouez de vos relations ou de votre pistolet pour arriver à vos fins. Dans Empire of Sin vous deviendrez Reine ou Roi de Chicago, et les petites frappes se battront pour entrer dans votre Famille.
J’ai eu la chance de pouvoir déjà tester des jeux au tour par tour comme This is The Police et This is The Police 2 et plus récemment Mutant year Zero: Road to Eden. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai testé ce nouveau jeu dans une ambiance gangster dans le Chicago des années 20 !
Empire of Sin les bases
Sommaire
Pour vous étendre il va falloir acheter des bâtiments ou les récupérer de force. Vous commencez avec un bâtiment que vous pouvez transformer au choix parmi un bar, un bordel ou un casino. Ces établissements peuvent ensuite être améliorés pour être plus sécurisés, attirer plus de foule ou améliorer la qualité. Attention alors à ne pas trop dévoiler vos activités illicites à la police ou alors à trop susciter la jalousie de clans rivaux.
Ce n’était pas le cas des XCOM ni des autres jeux testés dans le même genre énumérés plus haut, dans Empire of Sin vous pouvez choisir la difficulté dans laquelle vous jouerez. Ça c’est un énorme bon point car les jeux du genre au tour par tour ne sont pas toujours faciles. Choisissez une difficulté adaptée selon si vous connaissez plutôt bien le genre ou non. Attention le challenge peut s’avérer très relevé !
Moultes missions s’offrent à vous. La mission principale qui d’ailleurs est un peu déroutante de par son angle et son entrée en matière. Les dialogues sont tels que vous vous retrouvez au milieu de personnages qui se connaissent déjà, un peu comme quand on passe une soirée où l’on se sent de trop (mvoyez?). Si bien que je suis allée chercher s’il n’existait pas un Empire of Sin 0, et bien non. On débarque simplement dans une nouvelle ville Chicago, après des événements survenus à New York par le passé et on apprend au fur et à mesure qui sont ces personnages et qui a trahi qui pour prendre le pouvoir.
En plus de cette histoire principale, il y a aussi beaucoup de missions annexes que vous pouvez découvrir dans le journal de mission. Si elles ne sont pas sélectionnées elles n’apparaissent pas forcément à l’écran. Parfois une fenêtre d’événement va aussi apparaitre et vous laissez choisir vos actions, les conséquences seront alors soit immédiates, soit calmeront le jeu sur le moment pour être effectives sur le long terme. Si vous mentez bien et que vous avez pas mal de persuasion, tout se passera pour le mieux.
Empire of Sin – Background des Pnjs
Vos gangsters affranchis grimperont les échelons de la loyauté envers votre personne et vous appelleront Boss ! Attention cependant à ne pas tout considérer comme acquis et à bien faire attention à vos relations avec eux. Parfois ils demanderont à vous parler pour que vous leur veniez en aide. Je vous conseille de le faire rapidement, parce que la première demande de mon second, je l’ai laissée carrément pourrir. Au bout de quelques jours, elle est parti en claquant la porte. J’avais d’autres gangsters sous le coudes heureusement mais j’étais carrément surprise, je pensais faire la mission beaucoup plus tard.
Les gangsters mine de rien ont une bonne IA développée et parfois quelques dialogues ont des conséquences désastreuses…
Les gangsters développent des relations entre eux, ainsi ils ont des amitiés, des amours et des ennemis. Certains que vous souhaitez recruter ne viendront pas dans votre gang, parce qu’ils n’aiment pas une personne de votre gang déjà présente… et oui… et pire : les choses peuvent s’envenimer avec le temps. A force de rester en groupe, les gangster développent des points de loyautés envers vous, mais leur relation avec les autres membres évoluent aussi, ainsi je me suis retrouver avec un double triangle amoureux à gérer !
On peut assigner des gangster dans des planques dans différents quartiers, donc on peut s’en sortir comme ça, mais attention en plein combat que les animosités de ressortent pas !
Certains peuvent aussi devenir des taupes pour les autres familles, mieux vaut alors s’en occuper tout de suite, mais attention qui vous accusez.
Empire of Sin – préparations et combats
Les combats au tour par tour
On peut contrôler plusieurs personnages en même temps, le maximum est 10 autant en déplacement qu’en combat. Les déplacements se font assez facilement. Le zoom dézoom et le déplacement d’un quartier à l’autre ce fait très facilement. Pour attérir dans un autre quartier il faut sélectionner la bulle du taxi et roulez jeunesse.
Le placement des personnages en combat est très aisé, et parfois vous n’aurez que quelques déplacement de celui initial à faire. Les actions sont simples, et le menu d’ordre et très simples à comprendre, assez classique pour les habitué·es des jeux XCOM-like.
Les combats se font dans des bâtiments restreints avec pas mal de recoins pour se cacher, mais ils peuvent aussi se déclencher en plein rue et là c’est plus délicat. Même s’il y a quelques lampadaires et autre bancs qui font l’affaire, attention à l’ouverture des angles et aux ennemis cachés qui s’invitent à l’aise dans le combat sans y être invités.
Attention à être tout le temps bien préparé·e, vous connaissez la sensibilité des gangsters : un mot de travers dans une conversation et c’est toute une rue qui croule sous les fusillades. Si la police s’en mêle en plus vous serez en sandwich sous les tirs et il vaut mieux alors, préparer sa défense plutôt que d’attaquer trop vite.
J’ai choisi une difficulté facile (bouh, honte !) c’est surtout pour avancer plus vite dans le jeu et vraiment jouer à ce qui m’intéresse parce que les combats, ce n’est pas ce que je préfère du tout ! Mais libre à vous de choisir plus dur, attention alors au challenge qu’il faudra surmonter. Avec mon niveau de difficulté les persuasions et les décisions autoritaires sont très faciles à mener à bien, donc vous échapperez à quelques combats. Contrairement à This is The Police 2, qui était réellement punitif, ici c’est une promenade de santé, jusqu’à un certain niveau, parce que quand les autres gangs décident de vous attaquer… va falloir enchaîner les combats et malheureusement vous ne pouvez pas être sur tous les front. Les attaques à 3 contre 2 ou même plus, seront malheureusement monnaie courante…. Il faudra alors anticiper et développer la sécurité des plus gros établissements stratégiques.
Quelques choses à revoir
Choix de dialogues
Vous pouvez choisir les dialogues lors des conversations avec vos personnages mais les choix sont limités. Les conséquences ne sont pas très visibles de ce que j’ai pu constater et si vous vous engouffrez dans des réponses qui ne correspondent pas à ce qui est écrit pour poursuivre l’histoire, les dialogues reviendront automatiquement un cran ou deux à un « carrefour » de choix de réponse qui vous a déjà été présenté. Cette fois-ci il faut sélectionner une autre réponse pour faire avancer la conversation. En revanche la même réponse qui n’a rien donné y est toujours, si vous la choisissez à nouveau, vous reviendrez à nouveau au point de départ (ça peut durer longtemps, parce que le jeu ne lâchera jamais l’affaire…). Dommage alors que les réponses déjà sélectionnées ne s’effacent pas automatiquement, ça éviterait de se retaper la même conversation qui ne mène à rien…
En revanche, les choix pour les missions (attaquer une faction ou non, faire une action ou non), eux sont totalement à conséquence. Ainsi, selon votre force de persuasion ou d’intimidation, vous pourrez éviter de payer ou bien de vous battre tout en parlant et ça c’est bien utile, si comme moi vous n’aimez pas ça. Ou bien passer des accords en toute diplomatie et éviter des guerres.
Ergonomie des menus
Même si le jeu se joue parfaitement à la manette, il y a quand même quelques améliorations qui seraient les bienvenues, surtout au niveau du menu. En effet quelques fenêtres se superposent parfois et alors la lisibilité est complètement foirée… Dommage car on a besoin parfois de quelques tutos pour comprendre le mode de fonctionnement, et on se retrouve à lire entre les lignes. Il aurait fallu lors des tutos, mettre complètement la fenêtre en blanc, ou sans opacité réduite.
Un peu plus d’onglet de menu avec moins d’infos auraient été bienvenus, j’ai parfois l’impression de me retrouver dans du Excel-Salesforces combo.La lisibilité des infos est un peu rude.
Une petite surcouche graphique pour les menu n’aurait pas fait de mal. Surtout le soin et les détails apportés au jeu ingame, avec les décors et l’ambiance sonore. Les quartiers sont également bien réalisés et on se plonge dès le début dans l’ambiance.
Il y a parfois des menus cachés : pour parler à un personnage, il faut une petite manip déselectionner le groupe et faire triangle sur le personnage à qui l’ont souhaite parler pour ouvrir la roue de menu. Elle est aussi disponible sur les bâtiments. Pas très explicite au début.
Un autre points qui m’a agacé : ce sont les fenêtres qui viennent se mettre en plein écran. Parfois l’information est importante mais parfois j’estime que pas tant que ça. Une mise à jour des guerres et trèves des clans par exemple auraient eu plus leur place dans un coin de l’écran en notification simple.