YURUKILL Land, vous êtes un détenu accusé de meurtre, enfermé depuis 10 ans, vous clamez votre innocence. Enrôlé malgré vous dans un parc d’attraction, vous devez trouver le moyen de vous faire pardonner, sinon vous mourrez. L’histoire est signée Homura Kawamoto à qui l’on doit Gambling School.
YURUKILL est un jeu japonais déjanté comme je les aime. Pas mal de personnages, beaucoup de dialogues et beaucoup d’humour, tout ceci saupoudré d’énigmes faciles et de shoot’em up (en mode facile aussi). Organisé comme un bon Nonary Game des familles dans la veine des Zero Escape, le contexte est là, il est oppressant. Mais contrairement à son prédécesseur, le côté complètement déjanté change la donne, comme ce qu’on avait découvert dans Our World is Ended, aussi développé par IzanagiGames.
Le test suivant comporte quelques spoils, qui sont dévoilés en tout début de jeu. Cependant, pour garder la surprise intacte du début à la fin, je vous conseille de lire partiellement le test.
YURUKILL les règles du jeu
Sommaire
Yuru du verbe japonais Yurusu, pardonner et Kill du verbe anglais to kill, tuer. Pardonner ou tuer, c’est ce que devront faire les exécutrices et exécuteurs face à l’innocence ou la culpabilité de leurs prisonniers respectifs.
Ils devront bien répondre à une série de questions et convaincre leur bourreau de devenir leur sauveur.
Sengoku, n’est pas le seul protagoniste que vous incarnerez. Vous découvrirez bien vite les autres personnages, tous plus caricaturaux ou déjantés les uns que les autres. Certaines histoires vous toucheront, d’autres moins. C’est la force du jeu qui corse un peu le creusage de méninges pour trouver les bonnes réponses afin de ne pas mourir.
Déroulement du jeu
Une fois les équipes faîtes, vous les suivez dans une attraction du parc. Une série d’escape games avec quelques énigmes assez simples pour commencer. Puis, ce que personne n’attend un Shoot’em up interrogatoire. C’est à bord d’un vaisseau virtuel que votre exécutrice va vous poser des questions qui serviront à vous rendre encore plus coupable ou à l’innocenter à ses yeux. Vous pouvez choisir la difficulté des parties de Shoot’em up, je ne le cache pas : j’ai mis sur easy, c’est clairement pas ma tasse de thé, ni ce que j’attendais dans Yurukill. En revanche, je dois avouer qu’il est quand même très divertissant. Ça permet une bonne dose d’adrénaline et tous les niveaux sont spécialisés et très diversifiés selon les équipes. Le sens du détail est là ! Et si vous souhaitez tâter du score, le classement est mondial.
Puis, vous suivez chaque équipe et leur histoire avec quelques subtilités dans le déroulement des événements. Clairement assez pour ne pas se lasser du fonctionnement.
Le novel game animé
J’ai adoré les moments de dialogues avec les protagonistes et l’habillage des écrans de dialogues. Lorsqu’on joue assez souvent à des novels games, on sait que les personnages qui parlent ont tout au plus 2-3 dessins différents pour retranscrire leurs émotions. Ce qui est un peu pauvre pour être vraiment immergé dans les dialogues. Dans Yurukill, il a été fait un travail un peu plus poussé en animant les boites de dialogues. Il y a des sortes de guirlandes qui rappellent fortement l’ambiance du parc d’attraction, qui s’animent et changent de couleur selon si le protagoniste est plutôt enjoué ou inquiet.
Les personnages sont aussi un peu plus animés que d’ordinaire, plutôt sympa déjà, plutôt que de voir des personnages qui restent statiques, limite sans vie.
It’s bin-bin time
« YURUKIIIIIIRUUUUUUU » c’est ce que vous allez entendre très souvent, le mot préféré de Binko, la maitresse du jeu qui vous suis partout, à chaque phase de jeu pour tout vous expliquer. Il y a quelques bonus qui me poussent à lui réserver un chapitre ici présent.
C’est le genre de personnage attachiant, mais tellement drôle !! Dans les nonary games, le personnage qui avait le même rôle était déjà le protagoniste qui va apporter sa touche d’humour dans un contexte dramatique où tous les autres personnages sont très graves (forcément : ils jouent leur vie !). Ça permet un contraste net.
Mais là je dois dire que le personnage de Binko est une cerise fourrée à la crème avec un nappage de chantilly et des copeaux de chocolat. Je pense que vous l’aurez compris, je suis archi archi fan ! Il faut dire que le travail de la doubleuse Yu Kobayashi fait 70% du résultat. C’est une leçon vivante pour tous les doubleurs et doubleuses. Clairement. Un travail de malade !
YURUKILL en résumé ?
Pour un peu moins de 25 heures de jeu, vous pouvez passer un très bon moment à partager avec vos ados fan d’animés !