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[TEST] The Star named EOS, Un Voyage Photographique à Travers les Souvenirs

The Star named EOS, un jeu où chaque photo dévoile un fragment de mystère. Suivez un jeune garçon en quête de vérité dans ce puzzle narratif vibrant, conçu avec finesse par Silver Lining Studio. Préparez-vous à une aventure qui défie l’œil et l’esprit, au cœur d’un univers artistique captivant.

Jeu : The Star named EOS Genre : Jeu d’aventure narratif et puzzle Studio : Silver Lining Studio Editeur : PLAYISM, Akatsuki Taiwan Inc. Date de sortie : 23 juillet 2024 Plateformes : PC Windows, Nintendo Switch, iOS et Android, PS5, Xbox PEGI 12 Prix conseillé : 14,99€ solo Testé sur : PC (Clé fournie par l’éditeur)
Après la peinture, c’est un autre art qui est mis en valeur dans le jeu : celui de la photographie. Vous incarnez un garçon qui va suivre les traces de sa mère pour la retrouver. À travers des photos qu’elle a prises et qu’il devra reconstituer, il passera de tableaux en tableaux et d’énigmes en énigmes pour comprendre où elle se trouve et ce qu’il s’est passé.
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Recherche d’indices

Animation dans le style japonais toujours présente

Dans ce deuxième opus, les animations et les personnages, me font quand même moins penser au vrai style Ghibli. Des couleurs plus pastels, un style un peu plus épuré, des contours moins prononcés sur les dessins et personnages.

Le jeu reste cependant très très proche des films d’animations japonais. Le jeu propose d’ailleurs de mettre les voix en japonais, ce qui nous immerge complètement.

Les cinématiques sont plus présentes et il y a plus de tableaux interactifs dans ce même style tout en respectant l’histoire des lieux et les changements dans le temps.
Je pense que le studio a voulu tout de même se détacher du style Ghibli, qui l’a fait remarquer en bien. Mais dans The Star Named EOS, on sent que le studio s’approprie un style pour parvenir à nous faire oublier toutes comparaisons au fil du jeu.

Le jeu alterne entre moments sombres et couleurs beaucoup plus prononcées, voire saturées. Même si au début, c’est une mission de devoir prendre une photo, on se laisse prendre au jeu et parfois même la vision à travers l’œil de l’appareil apporte une nouvelle dimension intéressante que l’on n’avait pas perçue auparavant.

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Sur les traces de Maman

Difficulté des énigmes

Autant dans Behind the Frame, on était sur de l’énigme assez simple, autant dans son second jeu, le studio a forcé la difficulté. Certains tableaux sont logiques et bien qu’il y ait plusieurs énigmes qui s’enchaine, on trouve le cheminement. Autant parfois, le jeu demande beaucoup plus d’observation pour déceler autant les objets et indices utiles, que les transformations au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire.

Il faut parfois prendre le temps, et surtout prendre des notes pour reconstituer un puzzle. Chose amusante, parfois d’un tableau à l’autre vous gardez certains objets, il faudra les tester pour voir leur utilité.
J’aurais quand même aimé un peu plus de logique lorsqu’on garde certains objets alors qu’ils sont déjà utilisés. Une animation même minime aurait servi de fil conducteur.

Parfois, la difficulté réside à savoir comment le jeu veut que nous déplacions les objets. J’ai parfois buté sur un objet sur lequel je cliquais et qui se remettait à sa place, il fallait simplement le placer sur un endroit où il était censé aller. Encore faut-il le savoir…

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Dans la nature

Exploration personnelle

Encore une fois, le jeu nous transperce et nous bouleverse. En tout cas moi. On sait ce qu’il se passe et pourtant on avance jusqu’à la toute fin qui confirme bien nos doutes.
Bouleverse, humain au possible. Même si le raisonnement est très semblable à celui du premier opus, le fait de joueur sur des photos photos à reconstituer au lieu de tableaux, le jeu nous transporte encore une fois à travers des personnages que nous découvrons au fur et à mesure et une histoire avec un peu plus de formes.
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à travers l’appareil

Durée de jeu

Le jeu double sa durée de vie sur ce second opus, nous passons de entre 1h20 et 2h de jeu à 3-4 heures si on butte sur certaines énigmes. Contrairement à Behind the Frame, il est plus simple cette fois de prendre un moment de pause dans le jeu avant de continuer. Sans pour autant se couper du jeu plusieurs jours au risque de perdre le fil de l’histoire et des énigmes.

Anecdote

Pour me concentrer et résoudre une énigme, j’ai dû couper le son du volume. Je ne me suis rappelé que je l’avais coupé qu’au moment du défilement des crédits à la fin du jeu, je trouvais bizarre qu’il n’y ait pas de musique. Autant vous dire que la musique ne m’a pas manquée et que je me suis complètement laissée transporter par les voix et les sons du jeu.

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Puzzle sonore

Conclusion

Pour ma part, j’ai tout de même préféré le premier jeu du studio qui apportait une dimension très nouvelle avec l’interaction de la peinture en plus. Dans The Star Named EOS, même si les énigmes sont plus intéressantes, l’histoire, elle est vite devinée. Ce qui me faisait parfois décrocher pour me retrouver devant un banal jeu d’énigme.
Dommage. Cependant, j’attends un troisième opus avec impatience, pas forcément plus long, mais qui me fasse plus voyager et qui apporte une nouvelle dimension.

Graphismes
9
Histoire
6.5
Bande son
6.5
Gameplay
8.5
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0
Les +
Esthétique visuelle captivante
Gameplay immersif
Défis logiques et observationnels accrus
Les -
Moins fidèle au style Ghibli, ce qui peut décevoir certains fans
Certains éléments narratifs peuvent être rapidement devinés, réduisant l'impact de l'intrigue
Manque de cohérence dans l'utilisation d'objets d'un tableau à l'autre
7.6