Dans une période où les remasters, remake et autres reboot sont plus que monnaie courante, il est appréciable de voir émerger une nouvelle licence. Et encore plus si ladite licence est le fruit d’un partenariat avec Square Enix dont la réputation n’est plus à faire. The DioField Chronicle débarque donc sur notre Switch en nous proposant un tactical en temps réel dans un univers Heroic-Fantasy. Tentons de voir ensemble si la formule fait mouche dans ce test de The DioField Chronicle sur Switch.
Sommaire
![[TEST] The DioField Chronicle 46 The DioField Chronicle - Renards Bleus](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Renards-Bleus.jpg)
The DioField Chronicle, un Game of Throne vidéoludique ?
L’histoire prend place sur l’île de DioField au large du continent de Rowetale. Nous y incarnons Andrias Rhondarson, ancien garde du corps de Levantia Shaytham tué lors de l’attaque de son domaine. Après avoir sauvé une certaine Lorraine Luckshaw, nous voilà enrôlé dans une milice indépendante. Cette dernière, aux ordres du conseil des Lords, se voit fournir des missions par celui-ci afin d’intervenir de façon neutre sur tout le territoire. Et, si les conflits internes ne suffisent pas, des forces étrangères en provenance du continent ne tardent pas à débarquer sur les côtes afin de faire main basse sur les pierres de Jade. Celles-ci sont particulièrement prisées, puisque vecteur d’une puissante magie.
Après quelques hauts faits, notre milice se voit investie d’une certaine légitimité et prend le nom de Renards Bleus, en l’honneur d’un animal arpentant l’île. Notre héros, accompagné de quelques fidèles compagnons en prend la tête et devra, entre autres, repousser les envahisseurs. Très vite, on se rend compte que le scénario de The DioField Chronicle reste toujours très sérieux, ne versant jamais dans le potache. C’est également le cas pour les personnages qui restent très sérieux tout au long de l’aventure. Si cela peut dérouter de prime abord, c’est un parti-pris qui colle parfaitement bien à l’ambiance assez sombre et aux jeux de pouvoir qui secouent le monde.
Bien entendu, cela peut déplaire aux joueurs en recherche de légèreté, mais le jeu à bien d’autres atouts dans sa manche. Quant aux autres, ils se délecteront d’un scénario particulièrement bien ficelé et aux ramifications intéressantes pour peu que l’on s’y penche vraiment. On pourrait même y trouver parfois des petits airs d’un certain “Jeu des Trônes”…
The DioField Chronicle, 2 salles, 2 ambiances
Les escarmouches
Côté gameplay, on peut séparer l’aventure en deux parties. La première n’est autre que le cœur du jeu et prend place directement sur le champ de bataille. Chaque mission débute par un briefing nous expliquant les implications politiques, les enjeux connus et le but recherché. Si certaines sont plutôt claires et ne laissent pas de doute sur leurs répercussions, pour d’autres, on ressent bien que les intrications politiques vont au-delà de notre vision et que la situation va encore évoluer… En début de mission, nous avons donc des objectifs prioritaires et des secondaires. Ces derniers seront principalement là pour nous faire gagner de l’XP, des ressources ou des points de compétences (ou PC) supplémentaires.
Si The DioField Chronicle se veut un tactical il apporte une nouvelle façon de jouer qui devrait ravir ceux qui trouvent ce type de jeu trop lent. En effet, ici, troupes et ennemis sont directement positionnés sur le terrain et celui-ci n’est pas découpé en cases. On se déplace en temps réel à la manière d’un RTS.
Notre escouade se compose de 4 combattants qu’il faudra diriger en groupe ou séparément afin de remplir les objectifs. Pour ce faire, on les sélectionne, puis on indique où doit finir le déplacement ou, pour les plus stratèges, quel chemin doit être suivi. En effet, chaque unité possède un champ de vision dans lequel il attaquera ou détectera ses opposants. S’il est toujours possible de foncer bille en tête et d’en découdre sans réfléchir ; ce n’est clairement pas la bonne méthode pour espérer faire un 100 %.
![[TEST] The DioField Chronicle 49 The DioField Chronicle - Déplacement](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Deplacement.jpg)
Le positionnement sur le terrain est primordial et il ne faudra pas hésiter à prendre à revers certains ennemis ou groupes afin de déclencher des dégâts supplémentaires. De la même manière, si rester statique et attendre que le combat finisse est envisageable, ce sera toujours en échange de gros dommages ou de personnages tombant K.O. En effet, les attaques spéciales sont matérialisées au sol en fonction de leur portée, envergure et délais. Il faudra donc réagir à celles-ci en se repositionnant ou en déclenchant une compétence permettant de les annuler par exemple. Il en va de même pour les buffs et autres soins qui auront des aires d’effet. L’optimisation sera le maître-mot afin de trouver le meilleur compromis.
On pourra regretter que les développeurs n’aient pas exploité un peu plus l’environnement. Un système de bonification lié à une position en hauteur pour les archers par exemple, ou encore pouvoir se mettre à couvert. Cela aurait permis d’accroître un peu plus le challenge et la stratégie nécessaire à la réussite de certaines missions et même offert plus de variétés pour en proposer de nouvelles.
Il existe quatre métiers pour nos héros : infanterie, cavalerie, archer et mage. Si cela peut sembler bien peu comparativement à d’autres titres, il y a certaines variations en fonction des personnages. Par exemple, Azelair se positionne comme une unité d’infanterie, mais à tendance tank, alors qu’Andrias sera plutôt de l’infanterie mais en version assassin. Comme écrit plus haut, lors des missions, ce sont quatre héros qui seront déployés. Mais, lors des phases préparatoires, nous allons pouvoir attribuer à chacun un lieutenant. Si ce dernier n’est pas physiquement sur le terrain, il va en fait fournir ses compétences à son général. Les stratégies ainsi disponibles s’en trouvent démultipliées bien que certaines combinaisons vont s’imposer d’elles-mêmes à l’usage tant elles sont complémentaires.
Lors des joutes contre les ennemis, un système de semi-pause intervient dès lors que l’on désire déclencher une compétence. Bien entendu, celles-ci vont puiser dans la réserve de PE du lanceur. Cette dernière ne se remplit qu’entre chaque mission et il faudra toujours avoir un œil dessus pour ne pas risquer la panne sèche. Fort heureusement, il est possible de ramasser quelques bonus après avoir défait certaines troupes et qui rempliront nos différentes réserves.
Autre point à bien intégrer : le délai de récupération. Si les joueurs de MOBA (League of Legends pour n’en citer qu’un) sont familiers de ce type de gameplay, il faudra apprendre à intégrer cette composante dans nos plans de bataille. Chaque compétence possède ainsi un « cooldown » plus ou moins long qui se déclenche à l’activation. Le personnage ne pourra pas en utiliser une autre avant qu’il ne soit arrivé à zéro. Il faudra donc éviter le « All In » dès le début d’un combat sous peine de risquer un sévère retour de bâton.
![[TEST] The DioField Chronicle 50 The DioField Chronicle - Aire d'effet](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Aire-Effet.jpg)
Il reste un point dont je n’ai pas encore parlé : les invocations. Si vous aimez flatter vos rétines par des effets pyrotechniques dignes de ce nom ou embraser la moitié de l’aire de combat alors vous allez être servi. Pour ce faire, il suffit de ramasser des orbes bleues disséminées sur le terrain ou tombant à terre après avoir terrassé un adversaire. Cela fait monter une jauge dans laquelle il est possible de puiser afin de déclencher l’arrivée de ces entités aux effets variés et dont les noms ne vous seront pas inconnus : Bahamut, Goldhorn ou encore Fenrir. Il ne faudra pas hésiter à les utiliser, car elles seront parfois vitales pour vous sortir d’une mauvaise passe.
Au chapitre 1, le choix des personnages lors des missions est relativement facile. Mais avec la réussite vient la popularité des Renards Bleus. De nouvelles têtes viendront donc grossir les rangs (certains pour des raisons quelque peu douteuses, il est vrai) et offrir de nouvelles possibilités stratégiques. Malheureusement, on aura bien vite nos préférences tactiques et le titre se veut un peu trop timide vis-à-vis de nos choix et ne nous forcera pas spécialement la main. On se cantonne donc à notre petit cercle de spécialistes sans vraiment donner une chance à d’autres prometteuses recrues.
La préparation de l’équipe
La seconde partie du jeu prend place dans ce que l’on peut appeler le Hub. Celui-ci est un endroit bien connu puisque très souvent présent dans tout tactical qui se respecte. Vous y déambulerez afin d’échanger avec les autres membres du groupe, consulter les différentes missions disponibles ou encore faire quelques emplettes dans les magasins. Au fur et à mesure de notre progression dans l’histoire, l’endroit se peuple. Il faudra dépenser sans compter l’argent si difficilement acquis afin d’améliorer les différents espaces. Cela débloquera l’accès à plus d’offres et d’équipements.
Un espace Recherche et Développement fera également son apparition. Il est possible d’y dépenser les PC gagnés. Ainsi, on y retrouve tout d’abord les quatre arbres correspondants aux quatre classes. Ceux-ci sont divisés en plusieurs sections et permettent de customiser notre équipe en fonction de notre style de jeu. Chaque compétence est améliorable jusqu’à trois fois (quatre pour certaines), permettant de les renforcer (plus de PV, de vitesse…) ou y ajoutant un effet secondaire. Le choix est vaste et permet des combinaisons intéressantes.
De la même manière, on pourra améliorer et débloquer les armes. Cette fois-ci, ce ne seront pas les PC qui seront utilisés, mais des lingots d’or. Ces derniers sont généralement donnés en récompense pour la réussite d’un objectif annexe. Les armes sont liées au métier et il est ainsi impossible d’utiliser un arc avec un cavalier. Une fois une arme débloquée, celle-ci peut être achetée dans la boutique. Il est important de noter qu’en fonction de l’arme équipée les compétences pourront changer. La dernière section de la R&D concerne les orbes magilumiques. Argent et cristaux pourront y servir pour renforcer nos orbes et les invocations qui en découlent.
En parallèle de tout ça, les héros vont gagner de l’XP à chaque fin de mission. Celle-ci varie en fonction de son rôle (général ou adjoint) et, en cas de passage de niveau, offre un point d’aptitude à dépenser. Ceux-ci sont strictement personnels contrairement aux PC par exemple. Ils servent à gagner des aptitudes ou à les renforcer.
L’ensemble paraît assez fouillé avec beaucoup de choses à améliorer, mais dans la pratique c’est assez simple. Tout est amené au fur et à mesure des premiers chapitres afin d’accompagner doucement le joueur. On ne se sent jamais perdu et, au final, The DioField Chronicle reste un titre très abordable même pour ceux n’ayant jamais tenté l’expérience Tactical.
Une réalisation variable
Graphiquement, le titre est assez inégal. On se rend vite compte que nous ne sommes pas sur un développement d’un triple A et le budget qui va avec. En effet, le studio Lancarse, aux commandes pour ce projet, est plutôt méconnu dans nos contrées. On lui doit pourtant la série des Etrian Odyssey ou encore le remake sur 3DS de Shin Megami Tensei : Strange Journey.
La réalisation du Hub est assez austère. L’endroit fait vide et froid et c’est limite si on ne s’attend pas à tomber nez à nez avec un fantôme au détour d’un couloir. Les textures sont plutôt fades et manquent de définition. On ne s’y attardera donc pas plus que nécessaire. Les briefings, quant à eux, vont alterner entre de simples discussions via le moteur du jeu, des cinématiques ou encore via une voix off sur de superbes artworks. C’est particulièrement plaisant et éveille l’intérêt de joueur.
Lors des missions, la partie graphique est plutôt réussie avec des décors détaillés et non pas juste de simples tableaux sans âme. De nombreuses petites animations viennent les agrémenter nous donnant l’impression que le monde qui entoure nos héros est vivant. Si le fait que la caméra soit positionnée assez haut aide à ne pas voir les détails de trop près, lors des zooms on pourra regretter le manque de finesse des textures. Mais bon, lors de ces phases nous n’avons pas forcément beaucoup de temps à dédier au tourisme.
Je finirais par le charadesign. Nous retrouvons aux commandes Isamu Kamikokuryo (Final Fantasy XII) et Taiki (Lord of Vermilion) qui nous inondent d’artworks des personnages tous plus beaux les uns que les autres. Malheureusement leur version 3D est elle bien en deçà, nous renvoyant à des jeux d’il y a quelques années.
Le jeu tourne parfaitement sur la console de Nintendo, aussi bien en mode TV que portable. Mais si je devais n’en choisir qu’un, ce serait plutôt le mode nomade. En effet, malgré une résolution supérieure sur TV, nous avons une impression de léger brouillard à l’écran. Cela ne gêne en rien n’y ne choque, mais comparativement j’ai trouvé mes sessions sur le petit écran de la console plus agréables. Il est à noter que les textes sont clairs et bien définis. Ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de production dès lors que l’on ne joue pas sur un téléviseur, je trouve qu’il était important de le souligner. Je n’ai pas souffert de problèmes techniques ou bug divers, juste quelques approximations de temps en temps vis à vis du pathfinding des personnages sur de longs trajets, mais clairement rien de rébarbatif.
The Diofield Chronicle nous propose deux pistes audio : une version originale, en japonais, de très bonne facture et une version anglaise. Si celle-ci a le mérite d’exister, elle est oubliable car bien trop monotone dans son ton. Du côté des musiques, les développeurs ont fait appel à Ramin Djawadi et Brandon Campbell ayant officié tous deux sur la partie audio de Game of Thrones. Celles-ci collent très bien à l’ambiance, mais on pourra regretter l’absence d’un ou deux titres qui feraient la différence en marquant les esprits.
Comptez une trentaine d’heures de jeu avant de voir défiler les crédits de fin. Bien entendu, cela va fortement varier en fonction de votre style et de comment vous abordez le titre de Lancarse. Si l’histoire ne vous parle pas et que vous n’avez aucune appétence vis à vis de conflits géopolitique, vous irez beaucoup plus vite qu’un joueur qui va tout lire et approfondir en visitant la bibliothèque disponible dans le Hub. À noter que l’expérience est linéaire et il n’y a pas de fins alternatives proposées.
On pourra regretter le coût de certaines améliorations qui nous forcent au farm. En effet, il est quasi-impossible de ne pas passer quelques heures à refaire des missions afin d’augmenter son pécule pour réussir à débloquer certains bonus. De même que les niveaux conseillés qui sont parfois quelque peu sous-évalués. Les fins de missions (où l’on croise bien souvent un boss ou un plus grand nombre d’ennemis) poseront souvent plus de soucis, ne permettant pas de valider les missions secondaires.
Si le fait de passer par la case XP est assez courant dans les RPG, cela peut engendrer un peu plus de lassitude dans The Diofield Chronicles. En effet, les typologies de missions ne sont pas si nombreuses et le fait de devoir les refaire accroît automatiquement ce risque de lassitude. A mon sens, il faudrait ajuster différemment le curseur entre farm et types de missions.
![[TEST] The DioField Chronicle 61 The DioField Chronicle - Améliorations](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Ameliorations.jpg)
Coup d’épée dans l’eau ou franche réussite ?
Avec The DioField Chronicle, Lancarse met un pied dans la cour des grands. Le fait de proposer une version en temps réel des traditionnels Tactical est vraiment une bonne idée. La réalisation paraît un peu datée sur certains aspects, mais que l’on les met bien vite de côté vis à vis du travail réalisé sur le scénario. L’épopée de nos héros ne verse jamais dans le potache et le ton reste grave tout au long de l’aventure, ce qui colle parfaitement aux éléments relatés, mais pourra donc rebuter des joueurs en quête d’un peu de légèreté. On aurait aimé un peu plus de folies ou de prise de risque sur le type de missions proposées, les possibilités tactiques ou les relations entre les personnages. Mais pour une première tentative, on se laisse happer par l’aventure et la trentaine d’heure nécessaire pour en faire le tour passe très vite.

![[TEST] The DioField Chronicle 45 The DioField Chronicle - Cover](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Cover.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 47 The DioField Chronicle - Intro](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Intro.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 48 The DioField Chronicle - Rickenback](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Rickenback.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 51 The DioField Chronicle - Bahamut](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Bahamut.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 52 The DioField Chronicle - Magie](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Magie.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 53 The DioField Chronicle - Aptitudes](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Aptitudes.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 54 The DioField Chronicle - Compétences](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Competences.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 55 The DioField Chronicle - XP](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-XP.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 56 The DioField Chronicle - Equipement](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Equipement.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 57 The DioField Chronicle - Intérieur Hub](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Interieur-Hub.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 58 The DioField Chronicle - Extérieur Hub](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Exterieur-Hub.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 59 The DioField Chronicle - Loup](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Loup.jpg)
![[TEST] The DioField Chronicle 60 The DioField Chronicle - Cutscène](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2020/06/The-DioField-Chronicle-Cutscene.jpg)