Sorry We’re closed est un projet qui a débuté pendant la période du COVID. Ce survival horror développé par le duo Tom Bedford et C. Bedford propose une approche quelque peu différente du genre habituel. On prend des mécaniques à la Resident Evil, on ajoute un côté un peu social pour développement des relations annexes et on obtient un petit mélange absolument digeste que vous allez découvrir dans les lignes qui suivent.
Sommaire
![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 46 Sorry we're closed - Un hall familier](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2025/03/sorry-we-re-closed-Le-hall-de-resident-evil-a-non.jpg)
Sorry We’re closed, un scénario digne d’un film d’horreur
Michelle est une Londonienne qui travaille dans la supérette de son quartier. Bien qu’elle n’en ait pas envie, elle doit, du matin au soir, garder le sourire en écoutant les histoires insipides de ses clients. Pour couronner le tout, sa petite amie vient de la quitter pour jouer dans un soap télévisuel dont tout le monde ne cesse de parler.
Alors qu’elle pensait que sa vie ne pouvait pas être plus pénible, une entité terrifiante débarque chez elle en pleine nuit pour lui faire une déclaration d’amour avant de la maudire. À peine remise de cette rencontre, Michelle se trouve propulsée dans un endroit étrange où un monstre veut la manger. Notre héroïne est donc sur le fil du rasoir lorsqu’une sorte d’ange vient la sauver.
Elle se réveille alors dans son lit avec une marque sur le front lui indiquant qu’il ne s’agissait pas d’un mauvais rêve. Affolée, elle court raconter son histoire à son ami(e) Marty qui, loin de se moquer d’elle (comme l’aurait fait tout un chacun), lui propose de l’aider à se débarrasser de cette malédiction pseudo-romantique…
![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 47 Sorry we're closed - Un fantôme au milieu de la pièce](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2025/03/sorry-we-re-closed-Je-vois-des-gens-qui-sont-morts.jpg)
Plus que du simple survival horror ?
Alors, certes, lorsque l’on commence à jouer au soft, les références aux classiques du survival horror sautent aux yeux. Une caméra fixe et des angles de vue cinématographiques à la Resident Evil. Le bestiaire et la façon dont les décors se dégradent font penser à Silent Hill tandis que les graphismes tendent à se rapprocher des premiers Alone in the dark…
Bref, les petits Londoniens (et non, ils ne sont pas français) de chez À la mode games sont clairement fans de ce genre et ont su garder le meilleur des meilleurs.
De plus, nous retrouvons dans Sorry We’re closed le fameux inventaire où restent au chaud les items que nous ramassons (balles de pistolets, objets pour progresser dans les quêtes…).
Bien entendu, qui dit survival horror dit monstre et là aussi les développeurs (qui étaient au nombre impressionnant de deux) nous gâtent. Que ce soit les sous-fifres ou les grandes pontes démoniaques, c’est un véritable musée des horreurs qui nous est proposé.
Cependant, en tant qu’élue, vous pourrez traverser quand vous voudrez la porte des enfers pour retourner dans votre quartier. Des pauses qui permettent au jeu de changer de gameplay pour nous offrir quelque chose plus en rapport avec les jeux “style de vie”.
En effet, là, vous devrez faire des choix qui affecteront le déroulement du jeu. Ferez-vous alliance avec les standardistes siamoises ? Piégerez-vous le larbin humain de votre ennemi afin de récupérer son cœur brisé ? À vous de décider quel camp vous allez rejoindre entre ange et démon… ou un mix des deux.
Et le gameplay dans tout ça ?
Sorry We’re closed jouit d’une prise en main assez intuitive dans l’ensemble. Pour les habitués des survival horror, tout du moins. Une fois, le système de caméra fixe et la manière dont Michelle se meut, il est extrêmement facile de se déplacer dans le soft.
Cependant, lorsqu’il s’agit des séances de tirs, les choses se compliquent grandement. Pour viser, vous devrez rester appuyé sur un bouton tout en pressant un autre pour shooter. Rien de bien sorcier, me direz-vous. Sauf que les Joy-Cons sont un peu capricieux, ce qui fait que réagir vite et avec précision s’avère hasardeux par moments.
Outre ses armes, Michelle peut compter sur un pouvoir plutôt original puisque la marque sur son front n’est autre qu’un troisième œil qui lui permet de voir l’invisible.
Ainsi, lorsqu’il est actif, vous pourrez, entre autres, faire apparaitre le cœur de vos ennemis afin de les tuer plus rapidement. De même, ce don sert aussi à mettre en avant des items cachés qui permettront de résoudre certaines énigmes (toutes assez simples).
Petit tip: Lorsque votre troisième œil est activé, les lavabos deviennent potables et vous pourrez donc y boire et économiser de précieuses bouteilles d’eau.
![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 50 Sorry we're closed - Le coeur est le point faible](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2025/03/sorry-we-re-closed-Tu-me-fends-le-coeur.jpg)
Customisation, quand tu nous tiens…
Dans Sorry We’re closed, vous pourrez aussi jouer les brocanteurs en récoltant des objets rares que vous pourrez revendre à un démon. L’argent reçu pourra vous permettre d’acheter des améliorations pour Michelle. Pouvoir porter plus de bouteilles d’eau (qui servent à regagner de la vie), un chargeur de pistolet plus grand, la possibilité de paralyser les ennemis avec votre troisième œil…
Mais, ce n’est pas tout. Votre ami(e) Robyn va vous offrir un flingue pas comme les autres puisque lorsque vous ferez des enchaînements de tirs, cela remplira une jauge. Une fois celle-ci pleine, vous pourrez lancer une attaque dévastatrice.
Un jeu classique et moderne à la fois
Si Sorry We’re closed est très classique sur bons nombres de points, puisant ses inspirations dans les survival horror légendaire tels que Resident Evil, Silent Hill et Alone in the dark pour ne citer qu’eux. Les développeurs de chez À la mode games ont cependant intégré des notions dans l’ère du temps. L’héroïne est lesbienne, plusieurs personnages sont non genrés. Soyez donc prévenus, l’écriture inclusive est de mise et il va falloir s’y habituer !
Le jeu offre une bonne rejouabilité avec ses quatre fins différentes en sachant que les intéractions entre les personnages seront différentes en fonction des choix réalisés dans les histoires annexes.
À noter que le jeu possède une bande originale très moderne qui lui apporte un vrai plus.
![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 51 Sorry we're closed - MIchelle face à un adversaire à la tronçonneuse](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2025/03/sorry-we-re-Une-ambiance-a-couper-a-la-tronconneuse.jpg)
Sorry We’re closed, un jeu mortel
Si vous êtes amateur de survival horror (et que vous êtes majeur, puisque le soft est interdit aux moins de 18 ans) Sorry We’re closed devrait vous plaire. Avec ses graphismes old-school et son gameplay sorti tout droit des années 90, il a le charme du vintage avec la touche de modernisme qui convient à notre époque. Sa difficulté est assez bien équilibrée, même si les boss risquent de vous rendre chèvre. Dommage que la maniabilité lors des séances de tirs soit si hasardeuse.
De plus, les phases de styles de vie donnent à Sorry We’re closed un côté original et surtout stratégique puisque les choix du joueur influences vraiment leur progression.
Vous l’aurez compris, véritable outsider qui sort un peu de nulle part, Sorry We’re closed s’avère être un bon jeu qui vaut le détour !

![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 45 Sorry we're closed - cover](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2025/03/sorry-we-re-closed-cover.jpg)
![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 48 Sorry we're closed - Une standardiste siamoise](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2025/03/sorry-we-re-closed-Deux-valent-mieux-qu-une.jpg)
![[TEST] Sorry we're closed, du survival-horror avec un twist 49 Sorry we're closed - Une taupe peu amicale](https://www.gamejima.fr/wp-content/uploads/2024/05/sorry-we-re-closed-Voila-une-taupe-que-je-n-aimerais-pas-dans-mon-jardin.jpg)