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[TEST] ONE BTN BOSSES, tout dégommer avec un seul doigt

One BTN Bosses, un jeu roguelite innovant qui mêle rythme et shoot’em up avec un seul bouton. Développé par Midnight Munchies, ce titre offre une expérience unique et addictive, parfaite pour des sessions de jeu rapides et dynamiques cet été.

Jeu : ONE BTN BOSSES Genre : Roguelite/Shoot em up/Rythme Studio : Midnight Munchies Editeur : Outersloth,Midnight Munchies Date de sortie : 6 août 2024 Plateformes : PCPEGI 12 Prix conseillé : 10,99€ solo Testé sur : PC (Clé fournie par l’éditeur)

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PTDR T KI

Un Danois, un Slovène, un Espagnol, et des tas de bonnes choses, telle était la recette pour créer un studio indé parfait: Midnight Munchies. Ce trio de développeurs dont le nom évoque les fringales survenant après la consommation de cigarettes magiques nous livre ici sa première production, One BTN Bosses, un mix de boss rush, de jeu de rythme, de roguelite et de shoot’em up dont le concept est entièrement dans le titre puisqu’il vous suffira d’un seul bouton pour tout. La recette, qui peut étonner par sa simplicité est redoutable et permet d’offrir un titre à la fois facile à prendre en main, difficile à maitriser et redoutablement addictif, bref la formule parfaite pour un indé de l’été.
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Un triangle, un bouton, c’est carré

Comme dirait Vincent Lagaf, “PUSH LE BOUTON”

One BTN Bosses fait partie de ces titres au concept simple et à la réalisation léchée. On démarre par une intro qui nous met directement dans le jus. Nous plaçant dans la peau d’une nouvelle recrue nouvellement embauchée dans une entreprise, on découvre un monde mêlant le vocabulaire du monde de l’entreprise et des visuels géométriques abstraits. Le principe est simple, chaque niveau vous met face à un boss. Vous évoluez sur une piste qui l’entoure. Ce boss a une barre de vie, vous tournez autour de lui et vous avez un truc qui tire, la question à un milliard est donc : à quoi sert le bouton ? Tirer ? Noooon. Le tir est automatique et le bouton sert à modifier votre déplacement. Plus vous vous déplacez dans une direction, plus vous tirez vite et fort. “Mais dans ce cas pourquoi appuyer sur le bouton vous me direz ?” Eh bien parce qu’au centre de votre univers en rotation se trouve un boss qui n’a pas seulement des PV mais également des moyens de se défendre. Si les zones dangereuses et les projectiles sont annoncés visuellement à l’écran, ils vous demanderont de sacrés réflexes et un sens du rythme pour les appréhender, surtout au début quand vous les découvrez. Trois points de vie partent vite et chaque niveau offrant une difficulté supplémentaire, vous aurez vite fait de connaître par cœur l’écran DEFEAT. Basiquement, la seule règle à retenir : RED IS DEAD.
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The Grind never stops never stopping

Starting from the bottom, now we here

A l’image d’une entreprise dans le monde naïf et débile des méritocrates, vous gravirez les échelons un par un, remportant à chaque étape de la bonne grosse thune qui débloque peu à peu divers bonus. Ou bien un nouveau thème coloré changeant la palette du jeu ou bien de nouvelles capacités, etc. Vous choisissez à chaque début de niveau la fonctionnalité attribuée à votre bouton. Changement de direction, dash, téléportation ; ce n’est pas tant une question de capacité adaptée au boss que vous allez affronter qu’une question d’aise avec telle ou telle façon de jouer. Si vous avez lu certains de mes précédents tests sur Gamejima, Nintendo Vision ou d’autres torchons, vous savez que “jeu à la carte” est un pilier de game design qui éclaire chez moi des étoiles oculaires perdues dans les vertes prairies d’une enfance trop vite évaporée, bref, j’aime bien (oui la note sera élevée). Et pour couronner le tout, vla t’y pas qu’en plus d’avoir ce mode histoire qu’on boucle en une quatraine d’heures, le jeu se pare d’un mode roguelite. Oui oui, deux jeux en un dont un qui vous randomise les boss et les capacités c’est pas beau ça pour moins cher qu’un maxi best of ?

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Victory

Géométrie, pastel et chiptune, ce soir sur Arte

On va pas se mentir, si One BTN Bosses brille, au-delà de son concept simple, c’est surtout par l’élégance avec laquelle il se dévoile. Une DA maîtrisée dans le visuel, l’audio et l’écriture font de cet ovni au scénario oubliable un petit bonbon qu’on peut savourer pendant des sessions plus ou moins longues. Le code couleur du rouge pour les choses à éviter ; la simplicité permettant une lisibilité sans faute et les palettes de couleur restreintes et ne se perdant pas en détail participent à garder un flow très agréable ou le joueur peut se concentrer uniquement sur le jeu pour entrer dans un état ludique indispensable à la victoire finale. Côté audio, la bande-son peut être qualifiée de “chiptune qui TABASSE” ; vendue à part sur Steam, elle accompagnera aussi bien une séance de sport qu’un agneau de 7 heures.

One DIMENSION Bosses ?

Le problème de One BTN Bosses vient peut-être de la lassitude qui s’installe, car revers de la médaille, la simplicité visuelle crée aussi parfois une monotonie; alors oui les patterns ne sont jamais identiques et le mode roguelite apporte une diversité bienvenue mais le pool d’élément n’est malheureusement pas assez étendu pour que chaque partie soit un bain de nouveautés; cependant pour un jeu de cette envergure dont le mode principal se termine en trois quatre heures, est-ce vraiment un si gros problème ? Rappelons que c’est la première production d’un trio de développeurs et en cela, le jeu tient ses promesses et permet de bons moments d’amusement.

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Try to do better

On pousse ou pas ?

One BTN Bosses est un de ces petits ovnis agréables à découvrir nonchalamment l’été. Une petite session avant d’aller faire plouf ou de retourner à la sieste, on s’énerve mais pas trop, on bute un ou deux bosses en buvant un pulco agrumes, c’est cool ; c’est chill ; c’est One BTN Bosses.

Graphismes
8
Musiques
10
Gameplay
10
Durée de vie
6
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0
Les +
Concept Simple et addictif
Difficulté bien dosée
Musique géniale
Visuel qui va à l’essentiel
Les -
Répétitif à la longue
Peu de variétés dans le pool d’éléments
Souvent la première tentative d’un niveau va devenir du try n’die
8.5