Mount & Blade 2 : Bannerlord, le jeu médiéval bac à sable est enfin sorti de son accès anticipé. Est-il aussi majestueux sur PC que sur console ? Qu’en est-il de la difficulté ? N’ayant pas joué au premier, je m’y attaque !
Je construis mon histoire sur Mount & Blade 2
Sommaire
Mes parents ont été tués lors d’une attaque de pillards. J’ai pu les piéger afin que moi et mon frère Niasen, leur échappions. Malheureusement, ma petite sœur et mon petit frère ont été enlevés.
Aujourd’hui le temps est venu de me venger et de les ramener sains et saufs. Avec mon frère, nous commençons à faire de petites missions pour les nobles du coin. Cela nous permet de recruter quelques paysans, d’acheter de la nourriture. Nous poursuivons les groupes de pillards qui se baladent sur la carte de Calradia. À force de rumeurs, nous obtenons des informations sûres sur la captivité de nos frère et sœur. Ils sont retenus par un groupe de pillards dans leur repaire. Il va falloir attaquer la nuit pour les prendre par surprise.
Au petit matin, le camp ennemi baigne dans le sang. Nous nous tenons debout, moi, Niasen, Aitheen et Faroc, sains et saufs. Nous avons vengé nos parents et reconstitué notre famille. Enfin !
Je prends goût à la victoire et je compte bien gravir les échelons. J’envoie mon frère Niasen avec les enfants en sécurité, jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour être autonomes.
De mon côté, je course les pillards de toutes les régions. Je commence à me faire un nom chez les nobles, je me fais des amis, sans trop savoir comment. Cela m’ouvre quelques portes. Je pars à la recherche d’informations concernant une bannière du dragon. Cela me permet encore de rencontrer d’autres nobles et de visiter des châteaux.
Je suis bien décidée à avoir le mien un jour. À chaque tête de chef de pillard coupée, ma réputation grandit.
Je recrute des hommes et des femmes à mon service en plus de soldats. Ils ont tous des caractéristiques particulières et ils sont assignés à des tâches bien précises. Parfois, je les envoie en mission pendant quelques jours pour engranger rapidement plus d’argent.
Assez rapidement, en 1085, je reçois une offre pour marier mon frère Niasen. Nous pourrions nous rapprocher d’un clan établi et créer des liens. C’est une opportunité que je saisis. Andruta, la femme de Niasen est une formidable guerrière. Créer des alliances avec des familles puissantes est plus que bénéfique pour récupérer des guerriers aux stats bien avancées.
Après 2 ans de recherches, je rassemble enfin la bannière du dragon. Ma réputation grandit encore plus. Je peux choisir entre me rallier à l’empire ou le combattre.
Je souhaite créer mon propre clan, alors je me déclare indépendante. Pas question de jouer les mercenaires pour un noble qui ne respecte rien et encore moins un roi qui ne va me jeter que quelques pièces après tous les efforts fournis.
Ma réputation grandit encore, je crée des caravanes, je rachète des ateliers. J’envoie mon frère constituer un groupe, sa femme Andruta a aussi son propre groupe de soldats. Les affaires fleurissent.
Malheureusement, sans que je m’en aperçoive, mes alliances me créées aussi des ennemis. Très vite mes caravanes sont attaquées. Je perds la plupart de mes revenus, difficile de nourrir l’armée.
Je songe alors à me marier. Pas trop de choix, je dois choisir un homme parmi les nobles. Vu que je suis Battanienne, j’espère que mes origines m’apporteront des avantages chez les battaniens. Je trouve un noble célibataire. Avec ses faux airs de Jean Benguigui, il fait le difficile, mais j’arrive à obtenir les bonnes réponses pour qu’il se décide positivement. On se marie en 1088. Et c’est moi qui dois verser une dot… incroyable… Du coup, je récupère un autre bon guerrier, mais sans rien de plus…
Un an après, j’ai mon premier enfant. Au moins la descendance est assurée si je meurs.
Vu que j’ai des ennemis, j’attaque les plus petites troupes de l’Empire Septentrional.
Devant mes 150 soldats, elles fuient.
Je me dis que je vais attaquer un château isolé.
Malheureusement, les troupes complémentaires que j’ai grâce à mon frère et Andruta ne peuvent pas être dirigée pour attaquer un château. Super surprise. J’y vais donc seule.
Ils sont plus de 200 à l’intérieur. J’ai bien peur de ne pas faire le poids… Mais je n’ai pas le temps de le savoir. Une armée de 400 soldats arrive sans prévenir et je me retrouve à devoir m’expliquer. Je tente une bataille pour l’honneur. Mes troupes sont décimées, je suis prisonnière.
Les troupes de mon frère et d’Andruta se font aussi attaquer. Je n’ai plus rien.
En 1090, je suis prisonnière de l’ennemi.
Mount & Blade 2, du côté de la console ?
La prise en main de la version console
J’ai testé Mount & Blade 2 sur PS5, même si l’interface graphique reste complètement adaptée pour le jeu sur PC et beaucoup moins sur console. On s’en sort. Mais après avoir bataillé… Il est possible d’activer le curseur libre pour aller sur les 4 coins de l’écran après avoir appuyé 2 fois sur rond. Et ça, ce n’est stipulé nulle-part… Un peu long donc, de se déplacer entre les différentes fenêtre et menu à l’écran. Heureusement, il a été ajouté quelques raccourcis avec carré pour valider et rond pour annuler, mais ça reste quand-même minime face au besoin. La meilleure adaptation console que j’avais vu en terme d’UX et d’interface c’était sur Frostpunk. Seulement, voilà, on n’est pas du tout sur le même schéma au niveau de la création, sur Frostpunk, la version PC était sortie en version finale près de 2 ans avant la version console qui a fait l’objet d’une refonte d’interface totale. Tandis que Mount & Blade 2 n’est sorti de l’accès anticipé qu’en même-temps que la sortie console. Deux poids, deux mesures.
Le cheat
Sur PC, il est possible d’ouvrir une commande de cheat et de récupérer de l’or par exemple, si on est en galère. Et vous le serez quelques fois.
Sur console, bien sûr ce n’est pas possible… La seule façon de farmer l’or est au début de farmer les brigands près d’un repaire. Ils repopent souvent. Et farmer la forge. Pour la forge, ça sera un peu difficile au début, il faudra atteindre un certain niveau de forge avant de pouvoir vendre des armes fabriquées à plusieurs milliers de deniers.
Mais si vous attaquez beaucoup de brigands, vous récupérez beaucoup d’armes, autant reforger celles qui valent en dessous de 100 deniers.
Les graphismes sur PS5 ?
Je ne m’attendais pas à voir une telle qualité pour les graphismes, sur un jeu de cette ampleur. La map est en monde ouvert, les graphismes restent corrects. Lorsqu’on rentre dans un village une ville ou un château, les décors sont superbes. Les habitations varient selon la région. Il y a un petit temps de chargement le temps de rentrer dans les lieux-dits et ensuite tout est fluide.
Les personnages principaux nommés sont assez variés. Même les compagnons on un physique assez variés. Les habitants PNJs des villages et des villes sont en revanches assez similaires. Y compris pour les bandits, mêmes s’ils ont des tenues aux couleurs différentes, ils ont tous la tête de l’emploi. En revanche les décors de repères changent selon la région, ce qui est quand même beaucoup plus cohérent.
Les décors de batailles aussi sont adaptés à l’environnement de la région.
La plus grande bataille que j’ai faite comptait quasiment 300 personnages. C’est assez impressionnant de voir autant de PNJs sur une espace réduit. Aucun lag pour les batailles ou lors de déplacement des troupes. Il peut y avoir quelques bugs de collisions avec les personnages, mais rien de bien méchant.
Les capacités de la PS5 peuvent aller jusqu’à une bataille de 1000 PNJs, de quoi faire de belle étendues de combats.
Les tournois
En parlant de batailles impressionnantes, je dois dire que les tournois m’ont tout aussi fascinée. Lors du tuto dès le lancement de la partie, on peut apprendre à manier différentes armes. Parer, se défendre et attaquer à pied ou à cheval. Au fil des batailles vous apprendrez à mieux vous mouvoir sur votre cheval ou mieux anticiper les attaques pour vous défendre.
Les jets de lances, et le combat bouclier et épée, sont mes techniques préférées. Je trouve l’arc assez dur et l’arbalète trop lente. En tournoi, vos armes vous seront imposées. Au début je ne pensais pas prendre autant de plaisir à me battre, surtout que l’appât du gain en vaut clairement la chandelle, pour la réputation et les récompenses.
Les armes imposées sont parfois déroutantes. Pensez tout de même à regarder dans la roue d’accès rapide si vous avez une arme secondaire, qui peut parfois être plus pratique en combat rapproché.
En conclusion que vaut Mount & Blade 2: Bannerlord sur console ?
Pour le jeu, il est plus que complet, il offre plusieurs options entre la campagne, le bac à sable et le multijoueur. Il y a tout de même des choses illogiques, comme le fait de ne pas pouvoir attaquer un château à plusieurs troupes, ou le fait que les caravanes même payées 22k ne soit pas plus grandes pour mieux les protéger.
C’est un jeu qui demande beaucoup de patience. Il est impossible de réussir une partie dès le premier essai, le temps de comprendre les subtilités du jeu, on a le temps de faire toutes les erreurs possibles.
Lors d’une seconde partie, il est possible de mieux gérer les troupes. De se faire une réputation et d’obtenir un château le temps de constituer les troupes que cette fois-ci, on pourra diriger.
Dommage qu’il n’y ait pas plus de façons de faire, avec une seule troupe attaquer un château, surtout avec des renforts qui arrivent sans prévenir c’est frustrant. À plus de 600 contre 150, c’était complètement démesuré.
Mount & Blade 2: Bannerlord, reste un bon jeu pour qui peut s’investir pour comprendre et surtout apprendre à manier le jeu comme il faut pour arriver à monter un Empire. Même avec de la patience, il faut beaucoup d’heures pour y arriver.