Fate/Samurai Remnant la version Switch : notre ressenti après avoir terminé le jeu. Pour notre avis complet, retrouvez notre test complet de Fate/Samurai Remnant par Minami.
Un récit plus intimiste
Sommaire
Après Fate/Extella: The Umbral Star et Fate/Extella: Link, je m’attendais avec Fate/Samurai Remnant à retrouver le musou habituel avec de grands champs de bataille et des centaines d’ennemis à découper à l’écran.
Au lieu de ça, Fate/Samurai Remnant concentre son histoire sur Miyamoto Iori et son servant, Saber. Ainsi, on retrouve presque un récit se rapprochant d’un anime Fate durant lequel on découvre les choses en même temps que les héros. La relation est plus intimiste et c’est une très bonne chose. Effectivement, certains passages se rapprochent plus du visual novel. Dans les rues des villages, Saber s’arrête pour contempler des lieux emblématiques, cela donne un peu plus vie au personnage même si les remarques sont parfois limitées.
Contrairement aux jeux cités précédemment où les servants déchainaient leur puissance sur le champ de bataille, on contrôle ici majoritairement Miyamoto Iori. Ce n’est que lorsqu’une jauge est remplie que l’on peut jouer temporairement son servant, bien plus puissant. Au départ, j’étais frustré par cette courte durée. Mais avec du recul, j’ai trouvé ça ingénieux en termes de game design. Rendre ce power up temporaire, exacerbe ainsi la puissance des servants comparé aux maitres qui ne sont que des humains.
Un gameplay riche et évolutif
Le gameplay est une petite merveille qui évolue sans arrêt. Iori dispose de postures pour se défendre et ce n’est pas spoiler que de dire que d’autres postures vont s’ajouter aux deux initialement disponibles. Chacune a une spécialité et il faut alterner entre elles pour faire face à toute situation et ainsi vaincre n’importe quel type d’ennemis. Le master peut également utiliser différentes magies, offensives et défensives, moyennant des gemmes. La jauge d’affinité permet quant à elle de déclencher des attaques spéciales pour Saber. Cette dernière peut d’ailleurs proposer en plein combat de déclencher une attaque combinée. À vous d’être assez réactif pour la rejoindre et lancer l’assaut dans de grandes chorégraphies stylisées. Ainsi, lors des affrontements, de nombreuses ressources sont à prendre en compte, apportant dynamisme et richesse à ce qui s’apparente finalement à un Action-RPG plus qu’à un musou.
Il ne faut pas oublier d’évoquer l’arbre de compétence aux nombreuses ramifications qui permet de renforcer Iori. Et étant donné qu’il y a un arbre par personnage, on se retrouve avec un contenu honorable de compétences et statistiques à débloquer.
Même après une vingtaine d’heures, de nouvelles mécaniques sont introduites. Amélioration d’armes, amélioration de son camp, bonus d’expérience en affutant ses lames. On veut constamment avancer pour voir ce que le jeu va nous proposer de nouveau.
Fate/Samurai Remnant la version Switch qui a du mal à reprendre son souffle
Les points noirs à mes yeux se situent au niveau des zones de jeu. Assez peu variées en termes de décor et avec des interactions assez maigres avec l’environnement. Ce qui n’aide absolument pas, c’est la Nintendo Switch sur laquelle Fate/Samurai Remnant avec un framerate qui n’atteint jamais 30 FPS. Les promenades en ville sont très saccadées. Heureusement, en combat, cela se ressent un peu moins. Au fil du temps, l’œil s’habitue à cette image qui n’est pas fluide, mais cela gâche un peu le confort de jeu, que ce soit en mode nomade ou en mode docké. Les graphismes sont beaucoup moins précis et la version souffre d’aliasing.
Conclusion
Pour résumer, j’ai adoré participer à cette nouvelle guerre pour le Saint Graal à l’ère Edo, et ce, malgré les soucis techniques liés à la console ! J’ai largement préféré la proposition de gameplay de Fate/Samurai Remnant par rapport à celle des musou des titres précédents. Les combats restent bourrins mais un peu moins chaotiques que sur les grands champs de bataille. Les évolutions des personnages sont nombreuses et coutent de plus en plus cher en cristaux et la liste des améliorations s’élargit à chaque heure de jeu qui s’écoule. Également, l’histoire est au niveau des créations de Type/Moon et comporte ainsi ses petits rebondissements même si on n’échappe pas à certaines facilités et nombreux moments redondants.