Avec le succès surprise de Stray, il fallait s’attendre à ce que des développeurs tentent de renouveler l’exploit. C’est donc Spoonful of Wonder, un petit studio qui signe ici son premier soft, qui si attèle.
En effet, Copycat nous place, tout comme son modèle, dans la peau d’un chat ou plutôt d’une chatte. Cependant, contrairement à ce que son nom pourrait faire penser, ce soft est loin d’être un copier/ coller de son illustre prédécesseur et nous propose une expérience de jeu aussi envoûtante qu’émouvante.
Sommaire
Copycat, félin pour l’autre
Copycat, ça parle de quoi ?
Comme écrit plus haut, Copycat nous plonge au cœur d’une histoire assez triste, surtout si, comme nous, vous adorez les chats.
Tout commence par l’arrivée dans un refuge pour animaux d’une vieille dame nommée Olive. Celle-ci vient de perdre sa chatte et lui cherche une remplaçante. Par le plus grand des hasards, elle tombe sur la copie conforme de celle-ci et décide aussitôt de l’adopter.
Malheureusement pour Olive, sa nouvelle pensionnaire se trouve être assez récalcitrante à l’idée de se faire apprivoiser et les premiers jours vont être assez mouvementés. À cela s’ajoutent des problèmes de santé et une fille qui ne se réjouit pas vraiment du retour d’une chatte chez sa mère. Cependant, à force de persévérance, les deux êtres vont finir par devenir complices jusqu’à ce que tout bascule…
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Un gameplay intuitif
S’il y a bien une chose agréable avec Copycat, c’est sa prise en main. Commençons par les bases. Le stick gauche sert à se déplacer tandis que le droit contrôle la caméra. Les actions de Dawn (votre personnage) sont assez simples. Vous pourrez sauter (sur des meubles, des palissades…), griffer des arbres, ou plus drôle, des canapés et courir.
Ensuite, vous devrez dans certaines scènes appuyer plus ou moins dans l’urgence sur des touches apparaissant à l’écran. Celles-ci vous permettront de chasser, faire un choix ou bien vous défendre contre vos pairs ou des chiens malveillants.
Si quelques enchaînements de touches lors des combats se trouvent être compliqués, voire impossibles, à réaliser dans l’ensemble, le jeu est assez simple et peut être terminé par les plus petits sans problème. Autre point positif, aucune action n’est fatale, si vous perdez un affrontement, l’histoire continuera et vous pourrez progresser même avec les réflexes d’un mollusque agonissant. Copycat est donc un soft qui tire plus sur l’aspect narratif que sur l’action.
Une histoire bien pensée
Bien entendu, Copycat reste un divertissement, mais son scénario est beaucoup plus intelligent que ce que nous pourrions imaginer. Mine de rien, Spoonful of Wonder nous rappelle que l’adoption d’un animal, quel qu’il soit, est loin d’être un acte anodin.
Dès lors où nous commençons à nouer des liens avec lui, nous devenons la personne la plus importante à ses yeux. C’est pourquoi Copycat insiste sur le fait que nous nous devons de ne pas être égoïstes et penser au bien de l’animal avant le nôtre.
Si Maé (la fille d’Olive) joue le rôle de la méchante, elle a cependant raison. Certes, avoir de la compagnie lorsque notre santé se dégrade peut être réconfortant, mais qu’adviendra-t-il de notre compagnon en cas d’accident ?
Un soft oscillant entre dure réalité et voyage onirique
Afin de rendre Copycat un peu plus léger, l’équipe de Spoonful of Wonder a décidé d’alterner des phases de jeu se déroulants dans un monde réaliste et avec d’autres prenant placent dans les rêves de Dawn.
Ainsi, lorsque notre chatte s’endort, elle s’imagine être une magnifique et puissante panthère noire chassant dans les plaines d’Afrique. En plus d’être rafraîchissantes, ces étapes permettent aux joueurs de mieux appréhender les angoisses et les questionnements du petit félin. Comme nous, les songes de Dawn lui permettent d’assimiler, de façon imagée, les choses qu’elle pense avoir apprises durant la journée.
Et graphiquement, Copycat, ça donne quoi ?
Nous n’allons pas vous mentir, ce n’est pas Copycat qui va mettre la carte graphique de votre PS5 à genoux. Cependant, il faut admettre que pour le premier jeu d’un studio indépendant, le résultat est plus que correct. Les décors sont variés (maison d’Olive, quartier pavillonnaire, plaines d’Afrique, forêt…), les mouvements de Dawn assez bien rendus et les développeurs ont même intégré la vidéo d’un documentaire animalier à la télé. D’ailleurs, qui passe ses journées à ne regarder que des reportages sur les panthères ?
Pourtant, quelques détails font tout de même un peu mal aux yeux. L’herbe qui scintille par moment et surtout la modélisation des humains laisse parfois perplexe pour une console de cette puissance.
Une bande originale digne d’un film
Dernier point positif de Copycat, et pas des moindres, sa bande-son. Les musiques du jeu sont tous simplement envoûtantes et collent parfaitement aux diverses ambiances du soft. Que cela soit la mélodie presque inquiétante qui ouvre l’histoire, les tam-tams d’Afrique où les rythmes endiablés des courses poursuites, tout a été savamment pensé pour appuyer l’atmosphère particulière qui se dégage de Copycat. Un vrai régal pour les oreilles.
Un jeu quasi parfait
Copycat est un jeu quasi parfait pour les amoureux des chats. Que ce soit son scénario, très intelligent puisqu’il parle d’un sujet grave sans passer pour du « prêchi-prêcha », sa bande-son magnifique ou ces adorables félins, il n’y a rien à redire. Sauf que des graphismes pas toujours à la hauteur des consoles nouvelle génération et une durée de vie beaucoup trop courte lui font louper de peu la marche vers la postérité. En effet, compter trois heures pour le finir, et cela, sans trop vous presser. Copycat, reste quand même un soft malin et très agréable à jouer qui plaira à toute la famille.

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