Bienvenue dans le monde merveilleux des tableurs. Qu’on se le dise, International Basketball Manager est un jeu de niche, car aimer le basket est une chose, mais aimer Excel en est une autre. Et rares sont les joueurs qui allient les deux…
International Basketball Manager avec un contenu gargantuesque
Sommaire
Une fois l’état civil de votre avatar rempli, vous pouvez désormais vous retrousser les manches… voire même enlever la chemise tellement l’ampleur de la tâche est imposante. Dans International Basketball Manager, vous n’êtes pas seulement le coach de l’équipe, vous êtes également le General Manager, le directeur des opérations sportives, le chef de service compta, le chef de rayons pop-corn et boissons, le responsable parking… Tout ça parait vertigineux et en effet, on peut rapidement s’y perdre si l’on n’adopte pas très rapidement un plan de bataille.
International Basketball Manager le challenge de la gestion
Justement, parlons-en de ces contrats. Comme dans le mode MyGM de la franchise NBA2K, vous allez pouvoir vous entourer de différents collaborateurs qui vont gérer pour vous certains aspects du management (comme le scouting par exemple). Très honnêtement, je n’ai pas forcément remarqué de très grosses différences en fonction des collègues que vous employez. Peut-être que cela ce sent à plus long terme.
Ce qui par contre m’a vraiment beaucoup plus intéressé avec ces histoires de contrats, c’est la liberté et l’inventivité que le studio espagnol à l’origine de ce jeu a réussi à retranscrire. Notamment sur le championnat NBA (oui, j’avoue, je n’ai pas fais ma partie principale en Lithuanie) où il est possible d’acheter, de vendre, de prêter des joueurs, de rajouter des tours de draft à la négociation… et d’en voir les effets sur la masse salariale du club. Comme tout bon jeu de gestion qui se respecte, il y a les entrées et les sorties d’argent, et le budget n’est pas extensible à l’infini. N’est pas le PSG qui veut.
Il est de plus à noter que les développeurs sont allés jusqu’à mettre en place dans le jeu les principe de salary cap et de luxury tax notamment. Quand je vous disais que c’était pointu. La gestion de l’équipe, vous l’aurez compris, ne s’arrête bien évidemment pas aux seuls contrats. Toute la partie stratégie match et pré-match est également présente. La gestion du cinq majeur est tout à fait intéressante car il est possible, de manière assez efficace, de définir des rotations assez précises en terme de temps de jeu, mais aussi en fonction de la situation pendant le match. Par exemple, il est tout à fait possible de prévoir l’entrée d’un shooteur spécifique à 3pts, voire carrément de passer en small ball si la situation l’exige, puis de repasser avec son starting five si nécessaire.
Niveau défense, vous pouvez créer des prises à deux, des traps, du pressing tout terrain / mi-terrain, à différents degrés, voire même passer en défense avec une zone 1-3-1. L’attaque n’est pas en reste car au delà des classiques pick & roll et autres isolations, vous êtes tout à fait libre de créer vos propres stratégies, en fonction de la défense rencontrée, du score et de son évolution, d’un joueur ayant la papatte particulièrement chaude…
J’ai failli oublier de vous parler des entraînements, qui, eux aussi, sont amenés de manière très complète. En fonction de chaque joueur, vous pouvez lui assigner un ou plusieurs exercices à travailler. Bien évidemment, cela aura des répercussions sur son niveau général mais également sur son niveau de forme. Et puis, magie du sport et de l’ultra-libéralisme, si le joueur ne s’entraîne pas assez bien à votre goût où que tout simplement que sa coupe de cheveu ne vous convient pas, le marché des transferts est toujours ouvert !
International Basketball Manager, la simulation ultime de gestion autour du basket ?
Mais ne soyez pas si chafoin, et si ce genre de jeu vous titille un minimum, au prix où il se trouve sur Steam, cela vaut carrément le coup.